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Le déficit en infrastructures de l’Afrique sur la sellette à l’ouverture de la Semaine du PIDA 2018, à Victoria Falls

Publié le mardi 27 novembre 2018  |  CEA
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© aLome.com par Parfait
Port autonome de Lomé un jour ouvrable
Lomé, le 29 septembre 2015. Zone portuaire de la principale ville de la République togolaise.
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Victoria Falls, Zimbabwe, le 26 novembre 2018 (CEA) - La semaine du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) 2018 a débuté ce lundi, à Victoria Falls, au Zimbabwe, avec un petit-déjeuner conférence avec les médias, réunissant des journalistes, des responsables de la politique d’infrastructures, des partenaires de développement et le secteur privé discuter du déficit en infrastructures de l’Afrique et des moyens à mettre en place pour combler les lacunes afin d’assurer un développement inclusif sur le continent.

Le Président-Directeur général du NEPAD, M. Ibrahim Assane Mayaki, déclare qu’on ne saurait trop estimer le rôle du PIDA en tant que moteur du succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et que cela nécessite une approche intégrée du développement des infrastructures sur le continent.

À ce jour, 49 États membres ont signé la ZLECA depuis son annonce lors du Sommet de l’Union africaine, tenu à Kigali (Rwanda), en mars dernier. Douze ont maintenant ratifié l’Accord dont l’entrée en vigueur nécessitera 22 ratifications d’ici mars prochain.

« Ensemble, ces pays peuvent créer un marché énorme avec une population combinée de plus d’un milliard de personnes et un Produit intérieur brut combiné de plus de 3 400 milliards de dollars américains. On ne saurait trop estimer le rôle du PIDA dans la contribution au succès de la ZLECA », dit M. Mayaki.

« À mesure que les accords d’intégration régionale se développent et que le commerce intra-africain s’intensifie, nous devons nous concentrer sur le renforcement des autoroutes transcontinentales en termes de réseaux routiers et ferroviaires. De plus, l’approfondissement des marchés financiers et l’augmentation des flux financiers transfrontaliers, y compris les transferts de fonds, nous obligeront à investir davantage dans les TIC et la numérisation, alors que l’industrialisation et les agro-industries grandissantes nécessiteront un approvisionnement en énergie plus fiable et plus abordable pour l’ensemble des sources d’énergie ».

M. Mayaki indique que le NEPAD et ses partenaires reconnaissent le rôle essentiel que jouent les médias en tant que révélateurs des priorités et influenceurs d’opinion sur le continent.

« Nous estimons par conséquent nécessaire de mettre à jour en permanence la communauté des médias sur le travail que nous accomplissons dans la réalisation d’une Afrique intégrée à travers des projets d’infrastructure réussis », dit-il.

Le Chef du NEPAD prie les médias de plaider en faveur du succès des projets d’infrastructures transfrontalières pour rappeler à l’Afrique et au monde que celle-ci suit une progression.

Mme Amani Abou-Zeid, Commissaire de l’Union africaine chargée des infrastructures, de l’énergie et du tourisme, informe que l’Afrique réalise de nombreux progrès en termes de développement des infrastructures. Elle exhorte les médias à mettre en lumière les réussites du continent à cet égard.

« Les dirigeants africains sont pleinement engagés dans le développement de projets d’infrastructures transfrontalières sur le continent, ce qui aura un impact considérable sur l’intégration régionale et la création d’emplois. Parlons donc des évènements positifs qui se produisent sur notre continent afin que nous puissions continuer à consolider alors que nous recherchons une croissance inclusive », précise Mme Abou-Zeid.

Mme Inge Baumgarten, Directrice du GIZ auprès de l’Union africaine, indique que le potentiel inexploité de l’Afrique peut être exploité grâce à un développement massif des infrastructures.

« Si les tigres d’Asie réussissent, les Lions d’Afrique peuvent également faire un pas de géant et le réaliser également. Ce n’est pas impossible », dit Mme Baumgarten, ajoutant que le partenariat entre le GIZ, l’Union africaine et ses partenaires sur le continent, a énormément progressé dans le développement des infrastructures.

Hubert Danso, Directeur général et Président d’Africa Investor (AI), informe que l’Afrique montre la voie en termes de mobilisation de financement, y compris auprès des caisses de retraites, pour pouvoir investir dans le développement des infrastructures sur le continent.

Il félicite la Commission économique pour l’Afrique (CEA) pour le travail accompli dans le cadre du PIDA en tant que partenaire de la Commission de l’Union africaine, du NEPAD et de la Banque africaine de développement, pour inciter le continent à combler le déficit en infrastructures en Afrique.

«La CEA possède une expertise très spécifique et spécialisée et contribue énormément au renforcement du cadre institutionnel. Nous sommes les mobilisateurs des capitaux tandis que l’Union africaine fournit le capital politique indispensable pour pouvoir garantir que les politiques et les cadres seront respectés pendant la durée de vie des projets », fait savoir M. Danso.

Moono Mupotola, Directeur des infrastructures à la Banque africaine de développement, précise que la Banque africaine de développement continuera à soutenir le renforcement des infrastructures transfrontalières sur le continent.

Ledit petit-déjeuner est une plate-forme qui cherche à mieux faire connaître le renforcement des infrastructures dans le paysage des médias africain, à augmenter le volume et la qualité des informations positives sur le rôle et l’impact du PIDA dans le développement des infrastructures sur le continent.

La semaine du PIDA 2018 se déroule sous le thème, « Mise en œuvre du PIDA par le biais d’une bonne gouvernance - Réaliser des infrastructures intelligentes pour l’intégration de l’Afrique».

Le petit-déjeuner conférence avec les médias a été organisé conjointement par la Commission de l’Union africaine (CUA), le NEPAD, la BAD et la CEA.
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