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Le pétrole monte encore, le marché attend l’Opep

Publié le mardi 27 novembre 2018  |  Romandie
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© Autre presse par DR
Exploitation du pétrole
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Les prix du pétrole montaient à nouveau mardi en cours d'échanges européens sans parvenir à effacer la dégringolade de vendredi, dans un marché inquiet de l'abondance de l'offre à une semaine d'une réunion de l'Opep.

Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 60,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 8 cents à 51,71 dollars.

"Les craintes d'une surabondance de l'offre se combinent aux inquiétudes que la demande faiblisse, et ont transformé une correction des prix à la baisse en un plongeon épique", a résumé Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.

Selon lui, "la dernière chose dont le marché a besoin à présent est une production record de l'Arabie saoudite", premier exportateur mondial.

Les analystes peinent à prévoir la position du royaume, qui pourrait aussi bien limiter sa production pour faire remonter les cours que maintenir les prix bas pour apaiser son allié américain, avec qui les relations sont tendues depuis le meurtre du journaliste opposant saoudien, Jamal Khashoggi.

"Il sera difficile de prévoir la direction que prendront les prix avant le G20 (où se retrouveront vendredi le prince saoudien Mohammed ben Salmane et le président américain Donald Trump, ndlr) et la réunion de l'Opep", a commenté Hussein Sayed, analyste chez FXTM.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunira le 6 décembre à Vienne pour sa première réunion plénière depuis la chute des cours du pétrole, entamée début octobre.

Ses partenaires, dont la Russie, se joindront à l'Opep le 7 décembre, et des objectifs de production plus stricts pourraient être adoptés lors de ces deux réunions.

"Etant donné des productions plus importantes de l'Opep, de la Russie et des Etats-Unis, ainsi que des exportations iraniennes moins perturbées que prévu, nous nous attendons à ce que l'Arabie saoudite et l'Opep fassent reculer leur production d'un million de barils par jour", ont estimé les analystes de Société Générale.

A plus court terme, les analystes se tourneront vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.

Pour la semaine achevée le 23 novembre, les analystes tablent sur une baisse d'un million de barils des stocks de brut, sur une hausse d'un million de barils de ceux d'essence, et de 500.000 barils de ceux de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.


js/ktr/th

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