«Sommet de Haut niveau 2018 sur l’économie bleue durable »/Faure Gnassingbé honoré pour son engagement en faveur de la «Sécurité maritime et le développement durable en Afrique»

Publié le mercredi 28 novembre 2018 | aLome.com

© aLome.com par Afachawo C.
Faure Gnassingbé récompensé par l`UA pour la tenue du Sommet d`octobre 2016 sur la sécurité et la sûreté maritimes au Togo. Une distinction reçue par le ministre Baba

Une «Conférence de Haut niveau sur l’économie bleue durable», ouverte lundi dernier à Nairobi par le président kényan Uhuru Kenyatta, prend fin ce mercredi 28 novembre. Organisée autour du thème «L’économie bleue et le Programme 2030 pour le développement durable», cet évènement permettra d’identifier clairement les voies et moyens du succès de l’économie bleue ainsi que les partenariats qui à tous les niveaux permettront d’y contribuer.

Le Togo a été représenté à cette Conférence de Nairobi par une délégation conduite par le ministre Conseiller pour la mer, Stanislas Bamouni Baba. Ce dernier a reçu «Le prix d’excellence de l’UA 2018 pour la Sécurité et la Sûreté maritimes et le développement» au nom du chef de l’Etat, Faure Essozimna GNASSINGBE.

Outre les deux concepts piliers «durabilité, changement climatique et contrôle de la pollution» et «production, croissance économique accélérée, emploi et réduction de la pauvreté», la conférence discute de plusieurs sous-thèmes ayant trait au «transport et connectivité mondiale», «emploi, création d’emplois et éradication de la pauvreté», «villes, divertissement touristique et économie bleue», «énergie, ressources minérales et développement durable». Ou encore «gestion et maintien de la vie marine, conservation et activité économique durable» et «action pour le climat, agriculture et océans».
Dans le cadre des séances plénières ou des ateliers, les participants se penchent également sur les moyens permettant de changer de stratégie à long terme pour renouer avec un modèle de développement soutenable qui fasse le lien entre les différentes activités (et secteurs économiques) exercées sur les zones marines et côtières. Et qui permettent dans le même temps d'améliorer le bien-être et de restaurer l’équité sociale tout en préservant l’environnement.

Le tourisme, les transports maritimes, la pêche et l’aquaculture, la production d’énergie doivent ainsi évoluer vers des modèles durables. La transition vers l’économie bleue vise, selon les experts, à promouvoir un autre modèle de développement intégrant les capacités de charge du milieu naturel, en limitant les prélèvements et les déchets, en réduisant l’empreinte carbone du secteur maritime et en proposant bien-être et travail décent.

Le Togo au rendez-vous du Kenya

La présence du Togo à cette conférence de Haut niveau témoigne de la matérialisation de l’investissement du chef d’Etat togolais, Faure Essozimna GNASSINGBE, et son action déterminante en faveur de la promotion de l’économie bleue et du développement durable en Afrique. Engagement salué par l’Union Africaine (UA) qui a décerné, en marge des travaux de la Conférence de Nairobi, ce 27 novembre, «le Prix d’excellence 2018 pour la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement» au Président du Togo.

Ce prix, une reconnaissance de l’UA pour la tenue du Sommet de Lomé le 15 octobre 2016 qui a adopté la «Charte africaine sur la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement en Afrique», a été reçu par le ministre Conseiller pour la mer, Stanislas Bamouni Baba.
Ce fut l’occasion pour ce dernier d’exhorter les participants, au nom du chef de l’Etat togolais, de ratifier «la Charte de Lomé», dans la dynamique de préservation de l'espace maritime. «Le président Faure Gnassingbé m’a chargé de dire aux Africains que cette excellente initiative du Kenya ne doit pas rester lettre morte. Son socle étant, tout naturellement, la Charte qui a été adoptée à Lomé en octobre 2016. Il m’a donc très simplement demandé de rappeler à tous les pays qui n’ont pas encore ratifié cet important document pour notre continent de bien vouloir le faire (…) Les annexes ont été récemment adoptés. Tout est donc prêt pour que notre continent s’organise pour la mise en œuvre de toute une politique sur la mer et sur nos océans», a-t-il mobilisé.

Charlotte Afachawo

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