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Législatives au Togo/Manifestations ce jeudi contre la tenue du scrutin

Publié le jeudi 29 novembre 2018  |  AFP
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
La C14 enclenche une nouvelle série de manifestations et exige l`arrêt du processus menant aux législatives 2018
Lomé, le 29 novembre 2018. Quartier Bè. La C14 enclenche une nouvelle série de manifestations et exige l`arrêt du processus menant aux législatives 2018. "Personne ne peut nous contraindre à aller à de fausses élections. On l`a fait par le passé, on ne le fera plus. Nous ferons le maximum pour que ces élections ne se tiennent pas. Mais cela ne veut pas dire que nous allons agresser quelqu`un", dixit J-P Fabre sur le sujet.
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Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Lomé jeudi, à l’appel de la principale coalition de l’opposition, pour exiger l’arrêt du processus électoral avant les législatives du 20 décembre, a constaté un journaliste de l’AFP.


Les responsables de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition n’ont pas présenté de listes à ce scrutin et dénoncent des "irrégularités"
dans son organisation.


Partis de deux points de rassemblement, les manifestants, dont le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre, ont sillonné des rues de la capitale, scandant des slogans hostiles au régime du président Faure Gnassingbé.


"C’est une manifestation à l’endroit du pouvoir en place, pour que le processus électoral, tel qu’il se déroule, soit arrêté et qu’on trouve un accord pour des élections libres, transparentes et démocratiques", a déclaré à
l’AFP M. Fabre.

"Personne ne peut nous contraindre à aller à de fausses élections. On l’a fait par le passé, on ne le fera plus", a-t-il martelé, avant d’ajouter: "nous ferons le maximum pour que ces élections ne se tiennent pas. Mais cela ne veut
pas dire que nous allons agresser quelqu’un".


Des marches se sont également déroulées dans d’autres villes du pays dont
Sokodé (à environ 300 km au nord de Lomé), déjà théâtre de violentes manifestations il y a un an. Des manifestations sont également prévues samedi à Lomé et dans tout le pays. La coalition de l’opposition exige notamment la recomposition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

La semaine dernière, le ministre de la Sécurité, le général Yark Damehame,
avait mis en garde contre d’éventuelles violences visant à perturber le
processus électoral.


"Le boycott est un choix démocratique. On ne cherche pas à casser l’isoloir
ou l’urne", a averti le général sur une radio locale. Lundi, les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé, facilitateurs dans la crise qui secoue le Togo, ont lancé dans un communiqué un "appel pressant à toutes les parties prenantes (...) pour qu’elles s’abstiennent de recourir à la violence et s’inscrivent résolument dans la voie du dialogue et de la concertation pour résoudre leurs différends".

En septembre 2017, une marée humaine s’était emparée des rues de Lomé et de
plusieurs grandes villes du nord à l’appel de la coalition pour demander la
démission du président Faure Gnassingbé. Ce dernier est au pouvoir depuis 2005, après la mort de son père, qui avait dirigé d’une main de fer le pays pendant 38 ans.





Nous redoutons le pire, si rien n`est fait pour apaiser l`actuel climat politique au Togo (Mgr Denis Amuzu-Dzakpah)
Publié le: 21/11/2018  |  aLome.com Radio

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