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L’opposition conteste, le pouvoir se prépare pour les élections

Publié le vendredi 30 novembre 2018  |  DW AFRIQUE
La
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
La C14 enclenche une nouvelle série de manifestations et exige l`arrêt du processus menant aux législatives 2018
Lomé, le 29 novembre 2018. Quartier Bè. La C14 enclenche une nouvelle série de manifestations et exige l`arrêt du processus menant aux législatives 2018. "Personne ne peut nous contraindre à aller à de fausses élections. On l`a fait par le passé, on ne le fera plus. Nous ferons le maximum pour que ces élections ne se tiennent pas. Mais cela ne veut pas dire que nous allons agresser quelqu`un", dixit J-P Fabre sur le sujet.
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Les partisans de la Coalition de 14 partis de l'opposition, ont manifesté à Lomé et dans d'autres villes pour demander l’arrêt du processus électoral. Le pouvoir de son côté, appelle l'opposition à rejoindre le processus.



Malgré la canicule et le déploiement dans plusieurs quartiers de Lomé des éléments de la police, les manifestants ont pris d’assaut les rues de Lomé.

Plusieurs dizaines milliers de personne ont manifesté dans les rues. Certains manifestants ont brandi des pancartes et ont scandé des slogans pour dénoncer l’organisation qu'ils qualifient d'"unilatérale" des élections législatives par le gouvernement togolais. Ils ont exigé l'arrêt du processus électoral en cours et se disent déterminés, « à empêcher par tous les moyens légaux » ces élections.


Des manifestants déterminés à se faire entendre

"Les élections n’auront pas lieu. Ca n’aura pas lieu. La rue va le faire. Nous sommes déterminés. Nous sommes très très déterminés. C’est pourquoi nous marchons," explique l'un des manifestants.

"Nous allons prendre la rue et à la fin, ils vont partir, parce que le peuple togolais a besoin de l’alternance," surrenchérit un autre manifestant.

L’opposition dénonce et parle de "forcing" du pouvoir et exige que des reformes politiques et constitutionnelles s’opèrent conformément à la feuille de route de la CEDEAO avant toute élection. Pour Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de la coalition des C14 : "le processus de règlement de la crise est en souffrance."

"La CEDEAO a pris la responsabilité d’aider à régler la crise, nous en appelons à la CEDEAO pour qu’au moment où il faut, des décisions fermes soient prises," demande Mme Adjamabo.


Le pouvoir se prépare pour les législatives


Dans le camp du parti pouvoir, on reconnait le droit de l’opposition de manifester mais on estime que la rue n’est pas le lieu où doit s’opérer les reformes.

C'est le point de vue d'Omar Agbangba, candidat de l’Union pour la République (Unir) aux législatives : "Je pense que les questions des reformes sont en cours de discussion à l’Assemblée nationale et c’est le lieu privilégié pour le règlement des reformes."

"L’avenir donnera raison à ceux qui pensent qu'il faut avancer. le pays ne va pas faire du surplace. Le pays doit avancer. Je suis serein que notre pays a besoin d ‘avancer parce qu’on a trop tergiversé et C’est le moment d’aller de l’avant. Et je pense que tous les candidats sont sereins pour aller de l’avant," souligne Omar Agbangba.



... suite de l'article sur Autre presse




Oui à la médiation, mais comptons sur nous-même d`abord (Jean-Pierre Fabre)
Publié le: 19/11/2018  |  aLome.com Radio

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