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L’Afrique au menu de la COP24

Publié le lundi 3 decembre 2018  |  DW AFRIQUE
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Une vue des bassins de rétention dans la capitale togolaise pour prévenir les inondations
Lomé, le 11 juillet 2018. Une vue des bassins de rétention dans la capitale togolaise, dans différents quartiers, pour prévenir les inondations.
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La COP24 s'ouvre aujourd'hui à Katowice, en Pologne. L'Afrique sera au menu des discussions. Des experts considèrent le continent comme le plus vulnérable aux effets du réchauffement climatique.



"Le pire n'est pas encore arrivé", alertait déjà l'ONU bien avant la conférence. "D'ici 2020, plus de 250 millions de personnes pourraient être exposées à un sérieux manque d'eau comme résultat du réchauffement climatique", renchérissent les Nations unies.

Ainsi, dans le cas d'une hausse des températures globales atteignant deux degrés Celcius à l'avenir, plus de la moitié de la population africaine se verrait exposée à la malnutrition.

Moins de discours, plus d'engagement

Dans une interview qu’il nous a accordée, Seyni Nafo, porte-parole de la délégation africaine à la COP24, explique que le continent africain subit plus fortement les conséquences du réchauffement que les autres parties du globe.

"Il est vrai que le changement climatique est un défi. Et malheureusement pour les pays africains, nous sommes les plus vulnérables. Mais nous n'agissons pas assez et c’est pour cela que nous souffrons le plus. Nous travaillons malgré tout avec ceux qui le souhaitent et il faut souligner que la majorité est prête à se battre pour faire face au réchauffement climatique," explique l’expert.


Un optimisme qu'affiche Seyni Nafo mais qui, dans plusieurs cas, ne s'accompagne pas d'actions concrètes. C'est ce que déplore Nnimmo Bassey, un militant nigérian pour l'environnement. "J'ose espérer que cette fois-ci, les ministres, délégués et technocrates parleront de concret et non de politique. Si ceci n'est pas fait, alors la COP sera comme tant d'autres. Des discours alors que le continent s'enflamme," s’inquiète l’activiste nigérian.

La COP24 se concentrera aussi sur le bilan des mesures adoptées lors de la conférence de Paris, la COP21, notamment pour ce qui concerne les différents engagements des pays signataires.

Quant à la création du la création du Fond vert pour le climat, on est encore loin de la promesse d’atteindre un budget annuel de 100 milliards de dollars.
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