Les inquiétudes exprimées par la Vice-présidente du parlement de la CEDEAO, Aminata Toungara sur l’organisation des élections du 20 décembre 2018 au Togo, ne sont pas passées inaperçues dans les rangs du gouvernement togolais.
L’Ivoirienne a dans un entretien accordé dimanche à la BBC a souhaité le report des élections législatives au Togo, afin dit-elle, de permettre aux protagonistes de la crise togolaise de s’accorder sur les réformes recommandées par la CEDEAO dans le but de préserver la paix et d’éviter le pire pour la sous-région.
Le gouvernement par la voix du ministre Gilbert Bawara a réagi à ces propos derrière lesquelles il voit une « manipulation » de l’opposition. « La députée ivoirienne s'est laissée manipuler et abuser par les députés de l'opposition qui prenaient part aux travaux du parlement de la CEDEAO à Abuja. Cela montre bien que la fébrilité et l'anxiété ont commencé à gagner les rangs des partisans du boycott et qu'il est toujours sage de réfléchir avant d'agir et non l'inverse. Les propos et la prise de position de madame Aminata Toungara n'auront aucune incidence et aucun impact sur le calendrier électoral et sur la qualité des élections. Elle n'a même pas parlé au nom du parlement de la CEDEAO et ses déclarations n'engagent qu'elle seule. Elles n'engagent pas les autorités ivoiriennes. Nous en avons la conviction et même la certitude », a martelé Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la réforme administrative dans un entretien accordé dimanche à plusieurs organes de presse de la place.... suite de l'article sur AfreePress