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Togo/Bawara : “Mardi, la campagne commence et le scrutin aura lieu le 20 décembre”

Publié le lundi 3 decembre 2018  |  Courrier d'Afrique
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Conférence de presse du Gouvernement et sa majorité parlementaire pour se prononcer sur divers sujets de l’actualité nationale
Lomé, le 24 octobre 2018. Salle de conférence de la Sazof. Conférence de presse du Gouvernement et sa majorité parlementaire pour se prononcer sur divers sujets de l’actualité nationale. Le gouvernement togolais et le président du groupe parlementaire UNIR, majoritaire à l’Assemblée Nationale, ont donné des réponses à certaines questions que se posent des Togolais. Concernant la reprise ou non du processus du recensement, le Gouvernement semble catégorique : «Le recensement ne sera pas repris». De même, le gouvernement et sa majorité tiennent au 20 décembre 2018 pour la tenue des législatives. Réagissant au sujet des allégations d’enrôlement des mineurs, le Ministre BOUKPESSI de l’Administration Territoriale invite ceux qui en ont les preuves de saisir la CENI au moment de l’affichage des listes provisoires afin d’enrayer ces mineurs du fichier électoral.
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Les élections législatives auront-elles vraiment lieu le 20 décembre ? Rien ne pourrait empêcher cela, selon Gilbert Bawara. Invité de l’émission ‘Le monde en 7’ sur la chaîne de télévision New World Info ce samedi, le bras droit de Faure Gnassingbé ne semble pas ébranlé par les manifestations de l’opposition coalisée qui assure qu’elle passera par “tous les moyens” pour barrer la route à ce qu’elle considère comme une mascarade électorale.

“Mardi, la campagne commence, et le scrutin aura lieu le 20 décembre. Je ne vois pas de raison de vous dire le contraire“, a déclaré le ministre togolais de la Fonction publique qui, à la question de savoir si les élections auront lieu sans les partis membres de la Coalition, répond : “en démocratie, il faut savoir respecter les droits et les libertés des uns et des autres notamment les droits et libertés des partis politiques de décider ou non de participer à des scrutins électoraux“. Et de mettre en garde contre les conséquences du boycott sur les échéances post-législatives.

“Si pour certains, le boycott aiderait à préserver toutes les chances pour les échéances futures que certains considèrent comme majeures, c’est leur droit. Mais tout le monde sait aussi quelle sera la conséquence de la non-participation aux législatives. En n’étant pas dans l’opposition parlementaire, on ne fait pas partie automatiquement de la CENI”, a-t-il insisté.

Une assurance qui contraste avec la détermination de la C14 à se mettre en travers des rails du train électoral. Depuis vendredi en effet, à l’appel de ce regroupement, des manifestations sont observées dans plusieurs villes du Togo rappelant le souvenir de celles du 19 août 2017. Gilbert Bawara persiste et signe: “ je le répète, il n’y aura pas un nouveau 19 août au Togo“.

“Qui doit céder? Les citoyens ou l’État ? Qu’est-ce qui doit prévaloir? La volonté de chacun de nous ou la loi? Nous sommes en République, et en République, ce qui est important, c’est que la loi soit respectée. Et nous en tant que gouvernement, nous ferons respecter la loi. Nous ferons prévaloir l’autorité de l’État”, a-t-il insisté avant de relativiser: “vous allez encore dire que je menace, non, ce n’est pas une menace“.

Abordant la question des réformes, l’ancien ministre de l’administration territoriale a voulu lever l’équivoque : “La feuille de route n’a jamais dit qu’il faut faire les réformes avant les élections législatives”, ajoutant que les chefs d’Etat de la CEDEAO, en invitant la classe politique togolaise à privilégier la voie référendaire, étaient conscients que les réformes (par voie référendaire) n’étaient pas faisables en même temps que les législatives.

Quid du débat entourant la proposition de l’avant-projet de réforme constitutionnelle d’Alioune Badara Fall? “La désignation d’un expert constitutionnaliste n’a pas été prévue par la feuille de route de la CEDEAO, explique Gilbert Bawara.
C’est la Commission de la CEDEAO, qui exécute généralement les recommandations de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement, qui a décidé, à titre d’appui technique et d’accompagnement du gouvernement et des acteurs politiques, de commettre un expert pour nous proposer un texte. […] Et même lorsqu’un État signe une convention, le gouvernement a la latitude d’apporter des amendements avant la ratification par les députés qui gardent eux aussi leur liberté d’amendement”.
... suite de l'article sur Autre presse




Nous redoutons le pire, si rien n`est fait pour apaiser l`actuel climat politique au Togo (Mgr Denis Amuzu-Dzakpah)
Publié le: 21/11/2018  |  aLome.com Radio

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