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Mécontentes, les revendeuses du marché d’Adidogomé Assiyéyé ont manifesté ce lundi

Publié le mardi 4 decembre 2018  |  GLOBAL ACTU
Kossi
© aLome.com par Parfait
Kossi Aboka (g) et Koffi Melebou (d), principaux responsables des collectivités locales dans la capitale togolaise.
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Les rues ont encore grondé ce lundi à Lomé. Cette fois-ci, ce ne sont pas les politiques mais plutôt les femmes revendeuses, membres des différentes associations du marché d’Adidogomé Assiyéyé. Ces femmes, non contentes des prestations du consultant du marché, se sont fait entendre au sein du marché avant de prendre les rues pour chuter devant la maison du président de la Délégation spéciale du Golfe, Kossi Aboka.

Selon les manifestantes, depuis l’arrivée de ce consultant nommé monsieur Logossou dans ce marché qui se trouve dans un quartier périphérique de Lomé, c’est la croix et la bannière. « C’est un enfer sur terre que nous vivons au jour le jour dans le marché », s’est plaint Florence Manti, Secrétaire et porte-parole des femmes revendeuses de fruits.

Avec le recrutement de ce consultant, le marché a été divisé en 2 zones, une partie de l’autre côté de la route et l’autre partie à la place habituelle du marché. Une décision que les manifestantes trouvent arbitraire. Aussi, ont-elles dénoncé la hausse exagérée des taxes.

La coordonnatrice des associations du marché d’Adidogomé Assiyéyé, Ama Abympe, a fait savoir que ces taxes sont désormais fixées en fonction de la superficie des devantures des boutiques. « Et pourtant, l’espace de la devanture de ces boutiques n’est pas synonyme de la taille de la boutique, ni de sa force de vente », a-t-elle expliqué.

Le ‘calvaire’ est devenu invivable, renchérissent les femmes manifestantes, depuis qu’elles ont eu l’audace d’aller dire au président de la Délégation spéciale du Golfe les mauvaises pratiques que les collecteurs de taxes leur font subir.

«Les collecteurs de taxes se sont transformés en des loups. Ils ne nous considèrent plus comme des collaborateurs mais plutôt comme des individus à mépriser et à punir à tout prix. Nous nous demandons si c’est un péché que nous avons commis d’avoir exposé à l’autorité compétente les problèmes qui sont les nôtres », a soulevé Mme Abympe.

Face à cette situation, ces femmes ont lancé un appel aux plus hautes autorités du pays, notamment au président de la République, Faure Gnassingbé., afin, soulignent-elles, que le tarif des taxes soit revu à la baisse.

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