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Togo/Boukpessi, Tchao, Bawara, que de raisonnements renversants !

Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  Le Correcteur
Ajournement
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Ajournement de la suite des débats autour des réformes au Parlement
Lomé, le 30 novembre 2018. Parlement. Ajournement de la suite des débats autour des réformes. L`opposition ayant boycotté la séance parlementaire de ce jour, les députés UNIR ont été contraints de se séparer. Le Chef du Groupe parlementaire UNIR, Christophe TCHAO.
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Au commencement, c’était le rapport de l’expert constitutionnaliste sénégalais de la CEDEAO Alioune Badara Fall portant sur les articles 59, 60 et 100 de la Constitution du Togo. Un rapport validé par la Commission de la CEDEAO qui trouve qu’il répond aux normes et standard de la sous-région.


La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise malgré les insuffisances, accepte aussi l’avant-projet du Professeur sénégalais. Depuis lors, c’est le branle-le-bas au sein du régime. Le ministre de l’Administration Territoriale Payadowa Boukpessi, Commissaire du gouvernement, se présente à la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale pour parler d’amender oral au rapport de l’expert de la CEDEAO à la réunion.

Les députés de l’opposition présente n’en revenaient pas. Ils n’en croyaient pas à leurs yeux que la République puisse tomber aussi bas. Vendredi 30 novembre, un nouveau spectacle autour de l’adoption du projet de révision constitutionnelle. 57 députés du pouvoir se présentent à une plénière pour l’adoption d’un projet de révision constitutionnelle. Lequel ? Celui du gouvernement ou de l’expert sénégalais ? Le Président de l’Assemblée nationale Dama Dramani reporte la plénière en raison de l’absence des députés de l’opposition.

Le Président du groupe parlementaire UNIR Christophe Tchao déclare « On va se référer aux médiateurs pour qu’ils constatent également notre bonne foi ». Diantre ! Quel pays ? Des gens qui s’oppose à un texte de compromis soumis par la CEDEAO et déclarent encore se référer à la même institution pour constater leur bonne foi. Et sans honte, Gilbert Bawara touche le fond de l’absurde : « la désignation d’un expert constitutionnaliste n’a pas été prévue par la feuille de route de la CEDEAO ». Une manière de ne pas reconnaître le travail de Badara Fall.

Au même moment, le pouvoir exhibe des experts électoraux à Lomé désignés par la même Commission de la CEDEAO qui a choisi l’expert constitutionnaliste. Au Togo, que de piètres dirigeants dans des raisonnements renversants !
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