Université de Lomé/La «guerre» des briques entre Pr Kokoroko et la SEET

Publié le jeudi 6 decembre 2018 | Le Télégramme du Togo

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Ouverture des travaux de la 19è édition des Journées scientifiques annuelles de la Société Ouest Africaine de Chimie (SOACHIM) via un Colloque international
Lomé, le 14 août 2018. Amphi 500 de l’Université de Lomé. Ouverture des travaux de la 19ème édition des Journées scientifiques annuelles de la Société Ouest Africaine de Chimie (SOACHIM) via un Colloque international sur le thème "Contribution des sciences chimiques dans la mise en œuvre des Objectifs du développement durable". Cette ouverture à laquelle ont pris part plusieurs délégués venus de huit pays de l’Afrique de l’Ouest, a été présidée par Nicoué BROOHM, Ministre togolais de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Les travaux de ce Colloque international vont durer 03 jours. Ces journées scientifiques ouest-africaines sont destinées à réunir les chimistes de la sous-région pour réfléchir sur les gros problèmes qui empêchent le développement de la sous-région, lorsqu’on sait que la chimie est une discipline transversale à la base pratiquement de toutes les technologies du monde. Pr Dodzi Kokoroko, Président de l’Université de Lomé.

Les briques dans les amphis, c’est la nouvelle pomme de discorde entre le président de l’Université de Lomé, Professeur Dodji Kokoroko et les étudiants, du moins la SEET (Synergie des Elèves et Etudiants du Togo.

Dans une lettre ouverte adressée au premier responsable de ce vieux temple du savoir qui, depuis quelques années, a décidé de s’inscrire dans la modernité à travers des travaux d’aménagement pour rattraper ses compères de la sous-région, cette synergie dont Basile Aménuvévé est le Secrétaire général, indique que « c’est avec étonnement et regret » qu’elle « a appris la décision interdisant aux étudiants de rester sur les briques pour suivre les cours avec pour hypothèse que ces briques dégradent les amphithéâtres ». Une décision que le collège des délégués de l’université de Lomé, aurait toujours d’après la SEET soutenue.

Par cette lettre ouverte, la SEET dit vouloir faire comprendre au président de l’UL «que l’utilisation des briques dans les amphithéâtres est une mesure conjoncturelle liée à un manque criard des places » qui a été porté à la connaissance de la présidence de de cette université depuis longtemps. « Nous vous prions de constater et de comprendre que ce n’est pas un plaisir pour les étudiants d’utiliser les briques. Il s’agit d’un des besoins réels et manifestes auxquels sont confrontés les étudiants des seules deux (2) universités publiques du Togo (UL, UK) », poursuit la SEET.
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