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Violences politiques ce samedi dans 7 villes du pays : 02 morts, 04 forces de l’ordre blessées, 28 manifestants interpellés (Communiqué officiel)

Publié le samedi 8 decembre 2018  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu
26 octobre 2018. Noépé-Akanu. Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu, en présence de Nana Akufo-Addo, Faure Gnassingbé et du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude K. Brou. Les travaux de cette infrastructure couvrent 17 hectares. Ils ont été financés par l’Union européenne (UE) pour 7 milliards de Fcfa. Ce poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu est composé d’un parking pour poids lourds, d’un bureau des douanes, d’un autre pour les services d’immigration et de logements pour les fonctionnaires. Gal Damehame Yark.
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Depuis le début des travaux du 27è dialogue intertogolais le 19 février dernier à Lomé, c’est la première fois que la tenue d’une manifestation pacifique de la C14 interdite par l’autorité débouche sur des pertes en vies humaines au Togo. Officiellement, le Gouvernement confirme le décès de deux personnes ce samedi, la C14 évoque au moins trois pertes en vies humaines.



Comme promis en début d’après-midi par le ministre Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection civile, le Gouvernement togolais a publié un communiqué officiel sur les diverses violences politiques ayant touché 7 villes sur l’ensemble du territoire national ce samedi. Ces violences sont intervenues alors que des militants et sympathisants de la C14 ont bravé l’interdiction par le Gouvernement des marches et des caravanes projetées par cette Coalition de l’opposition.


Au total, le Gouvernement dénombre deux corps sans vie retrouvés ce samedi dans le quartier Agoè (banlieue nord de Lomé), dont l’un identifié (à Agoè-Zongo) comme étant le cadavre d’un individu «d’environ 17 ans, mort d’une balle dans l’œil» ; l’autre corps ne porte pas les traces d’une mort violente, précise un communiqué gouvernemental lu au journal de 20H sur TVT (Télévision publique). «Des investigations sont en cours pour retrouver les auteurs des violences mortelles de ce jour à Lomé, cachés dans un véhicule 4X4 non immatriculé, de couleur noire», informe l’autorité. Dans le même ordre d’idées, le Gouvernement précise que «les auteurs des violences de ce samedi seront traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes selon la loi en vigueur au Togo».


A Sokodé (moitié nord du pays), ville épicentre de multiples violences politiques meurtrières entre août et décembre 2017, «04 forces de l’ordre ont été blessées; plusieurs dégâts matériels ont été recensés dont la dégradation de maisons» appartenant à un dignitaire, Adoyi E., et un autre dignitaire religieux, Malick Ouro. Par souci de transparence, le «Gouvernement a commis deux organisations de défense des droits humains» pour ausculter aux côtés de son «médecin légiste les deux corps déposés ce samedi à la morgue du CHR de Kégué», souligne encore ce communiqué officiel.
Au total, 28 manifestants ont été interpellés ce samedi à Lomé et à Bafilo, précise par ailleurs le Gouvernement togolais.


Ces nouvelles violences meurtrières interviennent en pleine période de campagne pour les législatives du 20 décembre dont la tenue divise profondément pouvoir et C14. Ouverte mardi dernier sur toute l’étendue du territoire togolais sans déclencher jusqu’à présent dans les principales villes du pays la ferveur habituelle qui accompagne pareille opération de charme politique, cette campagne a enregistré ce samedi sa deuxième vague de violences, après les échauffourées de jeudi dernier entre forces de l’ordre et militants de l’opposition, à Lomé.

E. G.



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