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A moins d’un avis contraire de la CEDEAO, l’UFC préfère les élections du 20 décembre

Publié le lundi 10 decembre 2018  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
A la veille du début officiel de la campagne électorale pour les législatives, le parti de Gilchrist OLYMPIO dévoile un alléchant programme de société
Lomé, le 03 décembre 2018. Siège de l’UFC. A la veille du début officiel de la campagne électorale pour les législatives, le parti de Gilchrist OLYMPIO dévoile un alléchant programme de société. Selon Pr Isaac TCHIAKPE, un des ténors du parti, il n’est pas question de se laisser entraîner par un boycott déraisonné au risque de «périr de faim et de soif comme un âne». Si l’UFC obtient la majorité, elle compte opérer des réformes qui limitent tout mandat électif à deux.
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L’Union des forces de changement (UFC) poursuit sa campagne électorale en vue des élections législatives du 20 décembre 2018. Ce samedi, le parti de Gilchrist Olympio a tenu un meeting au lycée de Sanguéra où ont été présentés les 10 candidats positionnés pour la bataille du Grand Lomé. Ces candidats ont à leur tête l’ancienne ministre Léonardina Wilson de Souza.

La tête de liste de l’UFC à Lomé et ses environs s’est prononcée sur les derniers événements survenus dans la journée de ce samedi 7 décembre dans plusieurs villes du pays, notamment à Lomé où on dénombre 2 à 3 morts selon le gouvernement ou la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, à la suite des manifestations de rue.

Le « Détsia » dit avoir le regard tourné vers la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui assure la médiation de la crise sociopolitique togolaise. « Nous sommes tournés vers la CEDEAO. C’est ce que la CEDEAO dit auquel nous allons nous conformer. Mais avant cela, non, on doit aller aux élections », a déclaré la tête de liste de l’UFC dans le Grand Lomé.

Selon elle, il n’y a pas de paix possible dans la guerre et il faut que les acteurs politiques togolais communiquent entre eux, s’ils veulent trouver des solutions durables à cette crise.

« Nous prônons la paix, il faut s’asseoir, échanger et se comprendre. Des fois, c’est une question de manque de communication. Quand il y a la communication et qu’il y a les bons messages », a-t-elle souligné.

Devant les populations de Sanguéra, l’UFC a aussi apporté le message principal qui tient à cœur à leur président national, pour les électeurs togolais. Le parti jaune qui a signé en mai 2010 avec le pouvoir togolais un accord politique dit ‘historique’, dit être disponible pour l’alternance politique pacifique au Togo.

« Nous voulons le changement en toute paix et tranquillité et nous nous battrons, lorsque nous serons majoritaire à l’Assemblée nationale au soir des élections législatives, pour que chaque acteur politique respecte la constitution que nous nous sommes librement donné », a lancé Mme Wilson de Souza.

L’union des forces de changement (UFC) a surtout insisté sur le programme de société qu’elle compte dérouler une fois à l’Assemblée nationale. Ce programme comporte 3 volets, notamment politique, économique et social.

S’agissant du volet politique, le parti dit qu’elle mettra en œuvre à l’hémicycle à travers une proposition, la limitation de tous les mandats électifs à 2, et proposera un statut pour les anciens présidents.
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