Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Pouvoir et opposition s’accusent mutuellement des violences au Togo

Publié le mardi 11 decembre 2018  |  DW AFRIQUE
2eme
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire
Lomé, le 21 septembre 2017. 2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire. Un meeting au bas-fond du collège St Joseph a mis fin à la mobilisation du jour, très loin des foules monstres des 6 et 7 septembre derniers. Ces opposants tiennent toujours au "retour à la Constitution originelle de 1992".
Comment



Les deux camps se renvoient la balle alors que la situation reste tendue après un week-end agité par des manifestations de l’opposition qui ont fait plusieurs victimes.


Quatre personnes sont mortes depuis le début des manifestations de l'opposition samedi dernier. Parmi les victimes, un enfant âgé de 11 ans. Selon le gouvernement, quatre membres des forces de l'ordre ont également été blessés et 28 manifestants interpellés. Ce lundi (10.12.2018), on déplore deux morts à Sokodé, considéré comme le bastion de l’opposition.

La coalition des 14 partis de l’opposition justifie la manifestation du week-end dernier par le refus du pouvoir de Lomé de tenir compte de ses revendications, à savoir la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Selon la coalition, ces réformes devraient déboucher sur la limitation du nombre de mandats présidentiels et la recomposition du bureau de la Ceni, la Commission électorale nationale indépendante.


N’ayant pas eu gain de cause, l’opposition a opté pour le boycott des élections législatives du 20 décembre prochain. Une démarche que défend Eric Dupuy, secrétaire national à la communication de l’Alliance Nationale pour le Changement, le parti de Jean-Pierre Fabre.

"Actuellement, explique M. Dupuy, nous sommes en période pré-électorale, d’après le régime RPT-UNIR (le parti au pouvoir, ndlr). Nous sommes en droit également de mener campagne contre ces législatives qui sont contre-nature et qui sont en réalité un coup de force contre le peuple togolais. Il faut faire les réformes avant toute élection au Togo. Les réformes sont nécessaires pour que nous puissions avoir pour la première fois au Togo des élections transparentes."

Radicalisme?

Le parti au pouvoir reconnait à l’opposition le droit de manifester. Mais Augustin Sambiani Yentema, député du parti au pouvoir Union pour la République, critique la démarche radicale adoptée par la coalition de l’opposition.

"Ils ont le droit de ne pas aller aux élections, soutient M. Sambiani Yentema, mais ils n'ont pas le droit d'empêcher ceux qui veulent aller aux élections d'y aller."
... suite de l'article sur Autre presse




Gilbert Bawara: «Les Togolais n`accepteront pas de détruire leur propre pays»
Publié le: 6/12/2018  |  Autre Presse Radio

Commentaires