A Lomé, il n’existe pas d’impôt municipal censé servir à la gestion et à l’entretien de la capitale: frais de fonctionnement, collecte et gestion des ordures ménagères, maintenance des équipements urbains et de la voirie, transports publics.
Le président de la Délégation spéciale de la ville Lomé (l’équivalent du Maire), Fogan Adégnon, va lancer un recensement afin d’établir le listing exhaustif des contribuables assujettis à une taxe locale. Les plus défavorisés en seront exemptés.
La capitale a besoin de 10 milliards pour être gérée convenablement. 4% du budget municipal proviendra de l’Etat et 20% de l’Etablissement public d’administration des marchés (EPAM). Reste donc à trouver la différence.