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Le président de l’ASET, Benjamin Amouzouvi et deux de ces camarades appréhendés
Publié le mercredi 29 janvier 2014  |  dutogo.com


© Autre presse
Benjamin Amouzouvi, président de l’Association des Etudiants du Togo (ASET)


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Alors que le campus de Lomé connait un semblant de calme depuis la rentrée académique, la décision du conseil de discipline de l’Université de Lomé excluant neuf étudiants responsables de l’Association des étudiants du Togo (ASET) risque de raviver la tension. En effet, après leur exclusion hier, les forces de sécurité ont appréhendé ce matin M. Benjamin Amouzouvi et deux autres de ces camarades.

Ces derniers étaient en train de sillonner les amphis pour informer les étudiants sur les derniers développements de la situation sur le campus quand les éléments de la gendarmerie les ont appréhendés. Ces éléments sillonnent en ce moment le campus à la recherche d’autres membres de l’ASET.

Le porte-parole de l’association des étudiants ne comprend pas ce qui leur arrive. « Vous ne pouvez imaginer qu’on nous reproche des choses de l’année dernière, ce qui a déjà des condamnations ou des blâmes et cette année ils jugent que l’affaire était tellement grave e qu’il fallait nous exclure cette année. Je ne comprends pas pourquoi il faut punir une personne deux fois pour la seule faute », a déclaré l’étudiant Pacha Ladago.

L’ASET, l’une des dernières associations universitaires sur le campus de Lomé s’est montrée parfois très violentes dans la défense des intérêts des étudiants. Une stratégie qui l’a mise en vedette par rapport au Mouvement pour l’émancipation de l’étudiant togolais (MEET) mais que viennent de payer chers les responsables.

Ce n’est pas la première fois qu’un responsable estudiantin est exclu. L’Université de Lomé au lieu de s’atteler à trouver solutions aux revendications parfois légitimes que portent ces mouvements, a cherché plutôt à les étouffer en excluant les responsables. Mais cette méthode n’a jamais porté ses fruits et sur ce point le professeur Ahadji-Nono ne nous démentira pas. Lui qui a cru qu’en excluant Adou Séibou la crise universitaire de l’année académique 2011-2012 allait s’estomper.

Au contraire, elle a failli l’emporter au point de réintégrer le président du MEET d’alors. Pour l’instant souhaitons que cette mesure n’ouvre plus de nouvelles brèches sur le plan social alors que le gouvernement piétine à trouver des solutions à celle existant.

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