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Nathaniel Olympio : ‘Si rien n’est fait, nous allons tous dans le mur’

Publié le jeudi 13 decembre 2018  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Lancement d`un nouveau regroupement de partis politiques au Togo
Lomé, le 09 janvier 2017. IBIS HOTEL. Six formations politiques se rapprochent à travers une union informelle sans nom et bureau. Une entité qui a pour finalité de mettre la pression politique sur UNIR, dans l`optique de l`organisation des élections locales, et de l`application des réformes prévues par l`APG de 2006. Nathaniels Olympio du PT.
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Dans une semaine exactement, les élections législatives du 20 décembre 2018 auront lieu au Togo. Plus on s’approche de cette date fatidique, plus les propos des protagonistes de la sociopolitique deviennent durs. Pour le gouvernement, à travers son porte-parole, Gilbert Bawara, ces élections tiendront à cette date et le processus électoral est suivi de près par les dirigeants des pays membres de la CEDEAO.

A la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, on est aussi décidé à tout faire pour que ces élections n’aient pas lieu. C’est ce que Nathaniel Olympio, le président par intérim du Parti des Togolais, formation politique membre de la coalition, a encore rappelé ce jeudi. Selon l’acteur politique de l’opposition, ce regroupement de partis politiques continuera ses actions pour empêcher ces élections.

«Il faut que tous ceux qui sont concernés par la situation au Togo comprennent, tel que la jeunesse africaine et le parlement de la CEDEAO le font déjà, et contribuent à faire en sorte que les premiers décideurs de notre sous-région agissent pour que ces élections n’aient pas lieu », a-t-il déclaré ce jeudi sur la radio Nana FM.

Et de poursuivre, « de toute façon, c’est une évidence, si rien n’est fait, nous allons tous dans le mur. Pour d’autres, nous y sommes déjà. La catastrophe a commencé quand les enfants de 11 ans sont tués et cela peut s’empirer».

Pour le grand-frère d’Alberto Olympio, il n’y a pas de doute que les chefs d’Etat de la CEDEAO ont contribué à la situation présente qui prévaut au Togo. Il n’en veut pour preuve que ce sont eux qui ont décidé d’une feuille de route dont les termes ne sont pas respectés et fixé une date pour les élections législatives.

«La coalition s’est fermement opposée en les alertant sur les dangers que comporte la fixation de cette date, compte tenu de l’ensemble des travaux de réformes qui doivent être faits. Nous n’avons pas été écoutés par eux », a-t-il relevé.

Selon cet acteur politique, le silence des chefs d’Etat de l’organisation communautaire peut aussi signifier qu’ils sont conscients de ce qu’il se passe au Togo. « Nous attendons qu’ils puissent s’exprimer, prendre leur responsabilité et faire comprendre au régime que nous ne pouvons pas continuer dans ces conditions », a-t-il exhorté.
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Législatives 2018: L’inaction et le silence de la CEDEAO sur le Togo interrogent (Mgr P. Kpodzro)
Publié le: 12/12/2018  |  aLome.com Radio

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