20 ans jour pour jour après la disparition dans des conditions toujours non élucidées du journaliste d’investigation burkinabé Norbert Zongo (à 49 ans), ses proches, des organisations de la société civile et des officiels de son pays l’ont de nouveau célébré ce jeudi, à Ouagadougou.
Le cimetière municipal de Gounghin (quartier populaire de Ouaga) a de nouveau connu une ambiance particulière ce jeudi, tout comme chaque 13 décembre, depuis 1998. Ce 13 décembre coïncidait avec les deux décennies de la disparition tragique du confrère Norbert Zongo et de trois autres compagnons d’infortune. Leurs dépouilles avaient été retrouvées calcinées dans le véhicule du journaliste, sur la route de Sapouy (centre-ouest du Burkina Faso, à environ 100 km de la capitale). Norbert Zongo a perdu la vie alors qu’il enquêtait sur l’affaire du meurtre sous la torture de David Ouedraogo, chauffeur du frère cadet du Président Blaise Compaore, F. Compaore.
Après les habituels dépôts de gerbes sur les tombes des disparus à Gounghin, une marche-meeting sur quelques artères de la capitale burkinabé en partant de la célèbre «place de la Nation» (au cœur de Ouaga), un autre hommage a été rendu au célèbre journaliste disparu. Il s’agit du baptême d’une salle du nom «d’Henri Sebgo» (nom de plume de N. Zongo). D’une capacité de 150 places et toujours en construction, cette salle est logée dans les locaux du non moins célèbre Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). A terme, cette salle accueillera diverses activités du CNP/NZ dédié au journalisme en général, à l’investigation journalistique en particulier.... suite de l'article sur Autre presse