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Togo : Faure Gnassingbé interpellé par imams, prédicateurs et jeunes islamiques

Publié le vendredi 14 decembre 2018  |  Global ACTU
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Faure Gnassingbé assiste à la grande prière de la Tabaski 2018 à Lomé
Lomé, le 21 août 2018. Terrain de football du Lycée de Tokoin. Faure Gnassingbé assiste à la grande prière de la Tabaski 2018, en offrant à cette occasion 1.300 exemplaires du Coran à la communauté musulmane du Togo frappée ces dernières semaines à Lomé par 5 incendies de mosquées et d’exemplaires du Coran. Faure Gnassingbé, Président du Togo.
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Il importe que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé se prononce solennellement sur la situation sociopolitique actuelle, pour donner une lueur d’espoir au peuple togolais. Que le scrutin du 20 décembre prochain soit reporté, pour le bien-être de l’ensemble du peuple togolais.

Il faut aussi mettre en œuvre les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute éventuelle élection au Togo, et poursuivre le dialogue pour une mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO. Enfin, il faut éviter l’interdiction de la liberté de manifester, ouvrir une enquête sur les récentes tueries, pour situer les responsabilités et traduire les auteurs devant les tribunaux.

Ces exigences viennent du Conseil suprême des Imams et prédicateurs du Togo et l’Union de la jeunesse islamique du Togo (UJITO). Dans une déclaration conjointe, les 2 organisations disent que le report de ces élections serait salutaire pour le pays.

Car, selon les imams Agora Razia et Yala Omorou, respectivement président du conseil et président de l’union, la tenue de ce scrutin pourra entrainer des violences et créer inutilement la mort des concitoyens.

Les 2 organisations disent suivre avec beaucoup d’inquiétude la situation sociopolitique du Togo depuis le 19 août 2017.

« La feuille de route de la CEDEAO connaît des difficultés de mise en œuvre par les différents protagonistes, ce qui crée une situation délétère et instaure une atmosphère de bombe à retardement. Les législatives du 20 décembre viennent aggraver la situation déjà décriée ici et là », soulignent-elles.

Le gouvernement togolais n’a pas la même lecture de la situation politique. Pour le pouvoir, le mieux à faire, c’est de tenir le scrutin législatif le 20 décembre prochain.

« Il n’y a aucune possibilité d’aucune sorte que le scrutin soit reporté », a encore martelé ce vendredi Gilbert Bawara, porte-parole du gouvernement sur les ondes de RFI.

Toutes les conditions sont d’ailleurs réunies, dira-t-il. « Les listes électorales provisoires ont été affichées partout à travers le pays, les difficultés mineures détectées ont été totalement apurées, la CENI est en train d’imprimer les listes électorales définitives. Le reste des conditions logistiques, sécuritaires et opérationnelles sont totalement au point », a-t-il précisé.

Pour rappel, c’est le nième appel lancé par des organisations de la société civile togolaise pour voir le scrutin législatif du 20 décembre prochain reporté. La Conférence des évêques du Togo, les églises presbytérienne et méthodiste, les cadres musulmans, le front citoyen Togo debout’, le mouvement des forces vives ‘Espérance pour le Togo’ et même l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro ont fait la même demande.
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