La 1ère édition du SIDH à Lomé promet des ‘innovations’ en matière de droits de l’Homme

Publié le vendredi 14 decembre 2018 | Global ACTU

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Balance de la Justice universelle.

Le respect des droits de l’homme subit un recul dans les pays africains. Sur les 54 pays, selon les données , 30 violent le droit à la vie, un droit sacré. Pour réfléchir à la question des droits de l’homme en général, les acteurs venus du Bénin, du Burkina Faso et du Togo prennent part depuis ce jeudi à la 1ère édition du Salon international des droits de l’homme (SIDH).

Initié par l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Togo (ACAT-Togo), ce salon, premier du genre qui permettra aux organisations de la société civile nationale, régionale et internationale d’apporter leur contribution à l’innovation, la promotion et la protection des droits de l’homme, a été ouvert par le secrétaire général du Secrétariat d’Etat togolais chargé des droits de l’homme, Essodong Atcholé, en présence de Sam Dja Alilou Cissé, président de la Commission nationale des droits de l’homme au Togo (CNDH).

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la commémoration des 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) et des 20 ans de la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme.

« Ces deux textes, considérés comme des références incontournables en matière des droits de l’homme, consacrent la promotion et la protection des droits à tous les individus sans discrimination aucune et invitent les Etats à diffuser et enseigner leur contenu afin que nos populations s’en imprègnent et s’en inspirent », a indiqué le représentant du gouvernement.

C’est dans cette perspective, a-t-il souligné, que le Togo, après avoir adhéré aux idéaux et valeurs de la DUDH, a ratifié la quasi-totalité des instruments internationaux en la matière et a adopté des textes juridiques respectueux des principes et valeurs des droits de l’homme.

Salon itinérant qui peut se faire dans les années à venir au niveau national, régional ou international, le SIDH, pour Bruno Haden, président dudit salon et responsable de l'ACAT-Togo, a pour objectif général, de faire participer la population à la promotion et à la protection des droits de l’homme en vue de faire de ces droits une réalité.

« Il est donc fondamental de créer et de recréer des espaces d’échanges, de partage de nos expériences, de repenser les approches et de développer des stratégies innovantes qui permettront de réfléchir sur les droits de l’homme hier, aujourd’hui et demain », a-t-il relevé.

Ce salon, souligne-t-il, vient à point nommé pour rappeler les engagements de l’Etat togolais vis-à-vis des conventions ratifiées. « Au Togo, sans langue de bois, les droits de l’homme reculent », a-t-il ajouté. ... suite de l'article sur Autre presse

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