Olivier Amah, le président de l’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO) comparaît le 5 février prochain devant les juges de la cour d’Appel qui vont se prononcer sur le refus du tribunal de le mettre en liberté provisoire, suite à la demande de mise en liberté provisoire de ses conseils.
Pour ses collègues de l’ASVITTO, la détention de l’ancien militaire est « un acharnement judiciaire contre un opposant gênant le pouvoir de Lomé ».
« Sa détention n’est pas fondée, ni sur la loi, ni sur le droit, nous l’avons toujours dénoncé. Aujourd’hui, les preuves sont là, sa détention est tout simplement extrajudiciaire », selon le secrétaire général d’ASVITTO, Kao Atcholé.
Détenu à la prison civile d’Atakpamé, « le commandant » Olivier Amah avait appelé « ses confrères » les militaires à prendre leur responsabilité comme se fut le cas en 1967, pour demander au président de la République d’ouvrir un dialogue avant les législatives de juillet dernier avec l’opposition.