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Edito : Nouvelle classe politique

Publié le mardi 18 decembre 2018  |  Focus Infos
Ouverture
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Ouverture de la 2e Session ordinaire de l’année de l’Assemblée Nationale togolaise
Lomé, le 02 octobre 2018. Siège du Parlement. Ouverture de la 2è Session ordinaire de l’année de ’Assemblée Nationale togolaise. Dama DRAMANI, président de l’Assemblée Nationale togolaise a présidé ce 1er mardi du mois d’octobre la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’année 2018 du Parlement. Ont pris part à cette ouverture le Premier Ministre Selom KLASSOU, des membres de son Gouvernement, des ambassadeurs et plusieurs de présidents des institutions de la République. Cette session généralement consacrée à l’étude de la loi de finances sera aussi marquée cette année par l`élection de nouveaux membres de la CENI, suite au consensus politique intervenu lors des travaux du Comité de suivi de la CEDEAO, et aussi par l’étude éventuelle d`un projet de loi portant réformes constitutionnelles.
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Les élections du 20 décembre prochain se dérouleront sans la C14, qui aura échoué à les empêcher comme elle l’en assurait. Ce choix curieux, officiellement motivé par des argumentaires qui pour l’essentiel ne résistent guère à l’analyse, cachent mal le vrai objectif d’une posture dont les conséquences seront lourdes à porter : empêcher la candidature de Faure Gnassingbé en 2020. Pour l’atteindre, quoi de plus pertinent que l’entretien d’une crise dont la solution de sortie serait la renonciation par le Chef de l’Etat, à la possibilité d’un nouveau mandat. Cet agenda caché explique en grande partie les « caprices » et l’escalade des revendications de la coalition et oblige à tirer cette évidente conclusion : les élections législatives n’ont jamais fait partie de son agenda à court terme.

C’est qu’ont compris les dirigeants de la CEDEAO en insistant sur le 20 décembre comme une date impérative tout en mettant à nu la C14 avec la satisfaction de plusieurs de ses revendications qui en appelaient d’autres. C’est qu’ont compris également les principaux pays et partenaires traditionnels du Togo dont la position sur les élections est implicite mais incontestable. Cependant, c’est ce que n’ont pas compris plusieurs confessions religieuses, y compris les dirigeants de l’église catholique qui ont fait le choix d’une sortie partisane dans un débat politico-politicien.

S’il est évident que dans une démocratie représentative comme la nôtre, les différents courants devraient pouvoir s’exprimer lors des élections et que la configuration de l’Assemblée nationale où siègent les représentants du peuple, refléter le paysage politique, il n’en demeure pas moins que chaque acteur est libre de ses choix et devra les assumer. De ce point de vue, l’absence de la C14 à ces élections, quelque regrettable qu’elle fût, n’enlève en rien à la légitimité des députés qui en seront issus. Il faut simplement souhaiter et insister sur la nécessité pour la majorité sortante qui probablement au vu du contexte, gardera et probablement renforcera sa position, d’opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles ; des aspirations non satisfaites qui polluent depuis des années la vie politique togolaise et cristallise les tensions.

Les optimistes retiendront par ailleurs que la configuration de ces élections permettra un renouvellement à pas forcés de la classe politique togolaise actuelle, peu encline à céder la place et à se régénérer.
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Législatives 2018: L’inaction et le silence de la CEDEAO sur le Togo interrogent (Mgr P. Kpodzro)
Publié le: 12/12/2018  |  aLome.com Radio

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