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Togo-journée internationale des migrants : Tdh et AEJT-DE lancent une série d’activités

Publié le mercredi 19 decembre 2018  |  GLOBAL ACTU
WAYLS
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
WAYLS 2016 centré autour de la thématique de l`immigration clandestine via les mers
Lomé, Hôtel Ghis Palace. Du 06 au 08 septembre 2016, des jeunes représentatifs d`une dizaine de pays de l`Afrique occidentale ont participé au WAYLS 2016 (West Africans Young Leaders Summit), marqué par des communications d`orateurs comme Didier Acouetey, Reckya Madougou et José K. Symenouh.
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La communauté internationale commémore ce mardi la 19ème journée internationale des migrants. Au Togo, Terre des hommes (Tdh) et l’Association des enfants et jeunes du Togo pour les droits de l’enfant (AEJT-DE) ne veulent pas se faire compter l’événement. Les 2 organisations de mise en œuvre du projet de protection des enfants migrants le long du corridor Abidjan-Lagos (CORAL), au regard de la situation ‘préoccupante’ des enfants et jeunes migrants dans le Golfe de Guinée en général et au Togo en particulier, font des demandes à l’Etat togolais.

Les 2 organisations, au cours d’un point de presse ce mardi à Lomé, disent attendre la ratification de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, la signature des accords bilatéraux et multilatéraux de protection des enfants concernés par la migration, notamment les accords tripartites Togo-Bénin-Nigeria et Togo-Bénin-Burkina Faso.

Sont tout aussi importantes pour Tdh et son partenaire, l’intégration de la catégorie d’enfants concernés par la mobilité dans le code de l’enfant en cours de révision et la prise en compte des besoins des enfants et jeunes migrants dans les documents politiques et plans nationaux de protection des enfants.

D’avril 2017 à fin septembre 2018, le projet CORAL a enregistré dans les 5 pays où il est mis en oeuvre et que sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria, 9014 enfants et jeunes migrants. Au Togo seul, ils sont 2708 enfants et jeunes migrants dont 1181 garçons et 1527 filles enregistrés par ledit projet.

Elles ont également lancé les activités prévues dans le cadre de cette journée placée dans les 5 pays de mise en œuvre du projet CORAL sous le thème : « migration des enfants et jeunes dans un monde en pleine mutation : les responsabilités des acteurs et dirigeants politiques ».

Ces activités, financées par l’Union européenne (UE), la Direction du développement et de la coopération (DDC), un service de coopération suisse et Togo-Oil Company, une société de commercialisation des produits pétroliers, visent le renforcement de la sensibilisation et le plaidoyer à l’endroit des décideurs politiques et des populations, afin d’améliorer les réponses à la problématique des enfants et jeunes concernés par la mobilité au Togo et dans le Golfe de Guinée.

« Comme activité, nous aurons une table ronde qui va regrouper l’ensemble des acteurs de protection et les acteurs institutionnels, y compris les ministères qui s’occupent des questions de protection des enfants et les ambassadeurs. Nous allons débattre des questions de protection de l’enfant pour voir ensemble comment nous allons aux côtés de l’Etat, contribuer au renforcement du cadre politique et légal de protection des enfants », a déclaré Emilie SAMBOE, coordonnatrice régionale plaidoyer et chargée de communication de Tdh Togo.

Dans ce cadre, a-t-elle poursuivi, des reportages télévisés notamment des interviews sur les questions de protection des enfants migrants ont déjà été lancés. Des actions culturelles dans les 4 zones concernées par le projet CORAL au Togo, à savoir Kévé, Vogan, Lomé et Aného sont aussi au programme.

Benjamine AGBODJAN, la chargée de coordination nationale AEJT-DE a pour sa part planté le décor du Togo en matière de mobilité des enfants. Le Togo, a-t-elle précisé, connaît une mobilité de populations y compris des enfants en milieux ruraux vers les centres urbains du pays et de la sous-région ouest africaine. Lomé, la capitale se présente comme une zone d’accueil, de transit, de destination et de départ des enfants et des jeunes migrants.

«Ces mobilités, souvent précoces et non préparées, engendrent pour les enfants et jeunes des abus, de l’exploitation, de la négligence et des violences de tout genre », a-t-elle relevé.

Voilà pourquoi, a-t-elle ajouté, le projet CORAL, depuis plus d’un an et demi, entend protéger les enfants migrants le long du corridor Abidjan-Lagos, afin de réduire leur vulnérabilité et améliorer leur accès à des opportunités de développement.

Le chef de bureau pays, chef du projet CORAL, Yawo ETSE a insisté sur la nécessité pour d’autres acteurs du secteur privé d’apporter leur aide pour la cause de l’enfant migrant.
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