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Législatives au Togo/Ouverture des bureaux de vote dans le calme

Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  AFP
Législatives
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Des électeurs accomplissent leur devoir civique dans le nord de la capitale togolaise.
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Lomé - Les Togolais se rendaient aux urnes dès jeudi matin dans le calme et sous une forte présence militaire pour élire leurs députés, dans un scrutin boycotté par 14 partis d’opposition qui dénoncent un "hold-up électoral" du parti au pouvoir.


A Lomé, la plupart des bureaux de vote ont ouvert à 7h00 (locales et GMT)
comme prévu et dans le quartier de Doumassessé, fief d’UNIR, le parti au
pouvoir, les électeurs formaient déjà une file, a constaté un journaliste de
l’AFP.


"Je suis sorti pour exprimer mon vote, comme doit le faire un bon citoyen",
confiait Adjé Messo-Hanam, un électeur. "Je n’ai pas peur car le Togo est un
pays de paix". La veille, le général Yark Damehame, le ministre de la sécurité, avait prévenu les "gens" qui souhaitent "empêcher les élections", lors d’une conférence de presse: "Nous avons pris les dispositions qui s’imposent pour accompagner nos compatriotes pour qu’ils puissent accomplir leur devoir civique".


Aux carrefours de la capitale, et aux stations services, les forces de
sécurité (gendarmes, policiers et militaires) étaient déployés pour prévenir
toute violence lors de ce vote, sous haute tension. Dans les quartiers de l’opposition, l’affluence était très mitigée. A Agoé, fief du Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, un des leaders de l’opposition, "les gens viennent au compte-gouttes" depuis 7h00, explique le président du bureau de vote d’Alfourkane.

"Dans le courant de la journée, je suis sûr que les gens vont essayer de surmonter leur peur". Pour nombre de partisans de l’opposition, ce n’est pas la peur qui les éloigne des bureaux de vote, mais bien l’appel au boycott de la coalition de l’opposition C-14.


"Je ne vote pas parce que les réformes (constitutionnelles et électorales)
n’ont pas été faites", justifie François Atandji, jeune résident du quartier
de Bé, fief de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le parti historique de l’opposition.


Dans un communiqué de la C-14 largement partagé sur les réseaux sociaux, le "peuple Togolais" était invité à boycotter et "empêcher" ce "énième hold-up électoral".


Depuis plus d’un an, l’opposition multiplie les marches de protestation
pour demander la démission du président Faure Gnassingbé et la limitation à
deux du nombre de mandats présidentiels.


Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a succédé dans la violence à son père, le général Eyadèma Gnassingbé, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.


Les manifestations des 8 et 10 décembre ont fait au moins quatre morts -
six selon l’opposition - tués par balles. Avec ce boycott de l’opposition, le parti au pouvoir peut espérer remporter les 4/5 des sièges (73 députés sur 91 contre 62 actuellement), pouvant lui permettre d’opérer seul les réformes au Parlement, notamment une réforme constitutionnelle permettant au président Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025.





ek-spb/jhd
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