Législatives 2018 comme «gages de démocratie et socle favorable à un développement inclusif», selon Faure Gnassingbé

Publié le jeudi 20 decembre 2018 | aLome.com

© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Des électeurs accomplissent leur devoir civique dans le nord de la capitale togolaise.

Attendu pour accomplir son devoir civique à Lomé (au camp RIT) comme à son habitude, c’est plutôt le Lycée Maman Ndanida de Pya que Faure Gnassingbé a choisi pour voter. Echappant ainsi à la plupart des médias locaux et internationaux qui couvrent ce scrutin dont la tenue demeure contestée par la Coalition des 14 (C14, qui regroupe les principaux partis de l’opposition togolaise) qui reproche au pouvoir togolais «le caractère non consensuel de cette élection».

Au sortir de son vote, sur son compte Twitter, le Président togolais s’est fendu de sa première déclaration sur ces ‘’législatives de la division’’, depuis la publication de la Feuille de route de la CEDEAO (le 31 juillet dernier, pour une sortie durable de crise au Togo). «J’ai accompli avec satisfaction mon devoir civique ce jour dans le cadre des législatives destinées à renouveler notre Assemblée Nationale. La force de nos institutions et la stabilité de notre pays sont des gages de démocratie et un socle favorable à un développement inclusif», a lâché laconiquement l’actuel doyen des Chefs d’Etat d’Afrique de l’ouest.

Au sujet de la tenue de ce scrutin, Pr Kodjona Kadanga, Président de la CENI, n’a relevé aucun «souci particulier sur l’ensemble du territoire togolais, pour le compte de la matinée électorale». «Que le meilleur gagne ; on rend grâce à Dieu pour l’organisation de ce scrutin», a pour sa part confié le Premier ministre Selom Klassou, candidat lui-même dans la préfecture du Haho. L’ex PM de la RDC, Matata Ponyo Mapon, qui conduit au Togo une mission d’observation de l’UA (Union Africaine), y est aussi allé de son commentaire sur la matinée électorale de ce scrutin législatif : «Le processus se passe normalement à l’étape actuelle pour la ville de Lomé, en ce qui concerne les BV (Bureaux de vote) que nous avons visités». De légers incidents autour de ce vote ont été signalés à Bè (quartier fief de l’opposition togolaise à Lomé), mais ce début de contestation du vote a été vite maîtrisé par les forces de l’ordre. Sur les réseaux sociaux, depuis la matinée, diverses actions de contestation de cette élection en province de même qu’une dénonciation de violences exercées sur des populations par des forces de l’ordre circulent, sans confirmation ou démenti officiels pour l’heure.

Ces législatives, les 6ème du douloureux, lent et long apprentissage démocratique du Togo sont censées doter le prochain parlement de ce pays de 91 députés. 850 candidats provenant de 130 listes de différents partis politiques sont en lice. Ils doivent être départagés par 3.155.837 électeurs dont le fichier électoral a «été authentifié par la CEDEAO» selon le Président de la CENI au Togo, Pr Kadanga. 3.418 observateurs nationaux et internationaux scrutent la tenue de cette élection parlementaire.

E. G.

Nous redoutons le pire, si rien n`est fait pour apaiser l`actuel climat politique au Togo (Mgr Denis Amuzu-Dzakpah)
Publié le: 21/11/2018 | aLome.com Radio

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