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Faible mobilisation pour les législatives togolaises

Publié le vendredi 21 decembre 2018  |  DW AFRIQUE
Législatives
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Des électeurs accomplissent leur devoir civique dans le nord de la capitale togolaise.
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Les Togolais étaient aux urnes jeudi pour des législatives boycottées par une partie de l’opposition. Le scrutin s'est déroulé globalement dans le calme mais le taux de participation demeure le principal enjeu.



Pour le moment, aucun chiffre n’est communiqué par la Commission électorale nationale indépendante - la Ceni. Le taux de participation demeure le principal enjeu de ce scrutin boycotté par la principale coalition de l’opposition, la C14.

Pour cette coalition, l'extrême faiblesse du taux de participation constitue un désaveu cinglant du pouvoir de Lomé. Dans un communiqué rendu public, l'opposition demande l’annulation du scrutin.

Les autorités togolaises se félicitent, elles, de la mobilisation des électeurs et accusent la coalition de l’opposition d’avoir réussi à créer un climat de peur via les réseaux sociaux.

"Depuis un certain moment, on brûle les pneus, il y a beaucoup de rumeurs, c’est pourquoi moi j’ai décidé de ne pas aller voter. Nous voulons que le pays évolue mais à cause de cela, je ne suis pas allé voter", explique Komlanvi rencontré dans la rue à Kpalimé où certains jeunes ont voulu empêcher les opérations de vote brûlant des pneus dans la rue et saccageant deux bureaux de vote.

Sécurité renforcée

Des actions vite maitrisées par les forces de l’ordre et ne qui semblent pas remettre en cause la crédibilité du scrutin selon les autorités. En revanche, l’affluence devant les bureaux de vote a été moins importante cette année que lors des précédentes élections.

"Il n’y a pas trop d’engouement parce que cette année, il y a éclatement de bureaux de vote. Pour ce centre, il y a plus de bureaux de vote que précédemment. En 2010, il y avait ici un seul bureau pour 2500 électeurs, mais aujourd'hui, c’est éclaté en quatre bureaux. Et l’effectif est réduit au niveau de chaque bureau. Quand ils viennent, ils ne perdent plus de temps pour faire la queue", selon Alam Pilwoe, président d’un centre de vote à Kpalimé.

Après les dépouillements et la centralisation des voix. La Ceni a six jours pour publier les résultats provisoires.

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