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Elections au Togo: bureau de vote saccagé à Kpalimé

Publié le vendredi 21 decembre 2018  |  DW AFRIQUE
Législatives
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Le Président de la CENI, Pr Kodjona Kadanga a voté au quartier Doumasséssé.
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Notre envoyé spécial s’est rendu à Kpalimé, la quatrième ville du pays. Si un bureau de vote a été saccagé, la journée électorale s’est globalement déroulée dans le calme.



Comme ailleurs au Togo, les commerces sont restés fermés à Kpalimé, la quatrième ville du pays. La journée était chômée, fériée et payée. Dans les rues de Kpalimé, la circulation n’est pas celle des grands jours. L’affluence dans les centres de vote diffère d’un bureau à un autre.

Une trentaine de kilomètres plus loin, à Kpele, la mobilisation est un peu plus importante, mais ici aussi tout s’est déroulé dans le calme. Certains habitants sont venus accomplir très tôt leur devoir civique, comme cet électeur, qui explique que "le Togo doit aller de l’avant. Je pense que c’est un devoir pour chaque citoyen de s’exprimer par les urnes. Pour moi, c’est important de voter."

Si tout s’est bien passé à Kpele, ce n’est le cas à Kpalimé Zongo, un quartier de la ville historique réputé fief du parti de l’opposant Tikpi Atchadam, le PNP. Un groupe de jeunes encagoulés est venu dans la matinée saccager des urnes en les aspergeant d’essence avant de mettre le feu. "Des gens sont arrivés encagoulés, témoigne Prosper, un habitant. Ils ont commencé par s’attaquer à nous en nous demandant si nous voulons partir ou rester. Ils sont venus avec des pierres et l’essence dans des gourdins. Ils ont arraché des urnes et j’ai reçu un coup au genou."

Face à la crainte de l’insécurité, certains électeurs ne sont pas allés voter. C’est le cas de Komlan, qui raconte que "depuis un certain moment, on brule les pneus, il y a beaucoup de rumeurs. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas aller voter. Nous voulons que le pays évolue mais à cause de cela, je ne suis pas allé voter."

Les forces de l’ordre ont vite maîtrisé la situation mais pas la peur des électeurs venus accomplir leur devoir civique. D’autres actes isolés ont été signalés dans la région de Kpalimé mais sans pour autant remettre en cause la crédibilité du scrutin, assure-t-on du côté des autorités togolaises.
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