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Législatives au Togo: Les observateurs saluent la bonne tenue du scrutin

Publié le samedi 22 decembre 2018  |  AFP
Législatives
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Des électeurs accomplissent leur devoir civique dans le nord de la capitale togolaise.
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Lomé - Les observateurs de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont salué la bonne tenue des élections législatives de jeudi au Togo malgré le boycottage de la principale coalition de l’opposition.

"Le scrutin s’est globalement bien déroulé, dans une atmosphère calme", a salué vendredi la mission d’observation de l’UA, qui a relevé toutefois que le "caractère inclusif" du processus électoral avait été "atténué par le boycott d’une frange de l’opposition".

Pour les observateurs de la Cédéao, "les élections législatives se sont tenues le 20 déc 2018, conformément aux orientations de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du 31 juillet 2018".

"Les élections se sont déroulées dans le calme, avec un taux de participation faible à Lomé par rapport à l’engouement observé dans d’autres régions".

La mission d’observation de l’organisation régionale a noté "l’absence d’incident majeur durant la journée du scrutin".

"Une mobilisation relative des électeurs, variant d’une zone à une autre. La sécurisation des bureaux de vote a été faite de façon professionnelle", a-t-elle souligné.

La mission a "regretté la non-participation de la coalition de l’opposition au processus électoral, malgré les efforts de la Cédéao pour des élections inclusives".

La coalition de 14 partis politiques d’opposition a toujours dénoncé des "irrégularités" dans le processus d’organisation et réclamé davantage de transparence et des réformes constitutionnelles pour permettre la limitation du mandat présidentiel.

Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a succédé dans la violence à son père, le général Eyadéma Gnassingbé, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.

Des manifestations, organisées par l’opposition début décembre pour dénoncer la tenue des élections, ont fait au moins 4 morts, six selon l’opposition à Lomé et Sokodé, le fief du PNP (Parti national panafricain), un parti d’opposition.

Selon les premiers chiffres avancés jeudi par la Commission électorale nationale indépendante, le taux de participation "provisoire et partiel" est estimé à 59,96%. La capitale Lomé a enregistré la plus faible participation (21,27%). Le record a été battu à Sotouboua-Mô (94,59%), dans l’extrême nord du pays, favorable au parti au pouvoir.



ek/jlb
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