Apédo-Amah : ‘Akufo-Addo et Condé sont des complices de Faure Gnassingbé’

Publié le dimanche 23 decembre 2018 | Global ACTU

© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Le chef de la Mission d`observation de l`UA au Togo, l`ex PM congolais Matata Ponyo Mapon, en visite dans des bureaux de vote dans le nord de la capitale togolaise, à Agoè.

Les réactions continuent de pleuvoir au lendemain du scrutin législatif du 20 décembre dernier. L’universitaire Ayayi Togoata Apedo-Amah, très critique envers le pouvoir, dans une réaction intitulé ‘législatives farcesques : les ennemis du peuple sont une minorité de profiteurs désavoués par les Togolais’ publiée sur le site www.icilome.com, dit ses vérités.

Selon cet enseignant des universités du Togo, les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé, facilitateurs dans la crise sociopolitique togolaise, ne sont rien de plus que des ‘complices’ du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

«Il doit être clair pour les Togolais que ces gens n'ont pas travaillé pour l'avènement de la démocratie au Togo, mais au maintien d'un dictateur. Ce faisant, ils ont trahi leurs peuples qui leur ont accordé des mandats démocratiques », pense l’universitaire selon qui, ces 2 présidents en ont eu pour leur grade.

Il poursuivra en disant que les chefs d'État de la CEDEAO ne sont que des ‘ennemis’ des Togolais. « Il faut les oublier et s'organiser avec plus d'abnégation pour dégager les profiteurs, les bourreaux et les tueurs d'enfants », propose-t-il.

Sur le scrutin du 20 décembre, M. Apedo-Amah n’y va pas avec le dos de la cuillère. Ces élections ont démontré, a-t-il relevé, au régime en place que le peuple togolais les a vomis.

«Le boycott de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a été observé par les électeurs, ce qui a permis à certains éléments des forces de sécurité et agents des bureaux de vote, de s'offrir de longues siestes réparatrices, tellement ils s'ennuyaient. Là où le bât blesse et frise l'humiliation, c'est le pourcentage supérieur des bulletins blancs par rapport aux suffrages accordés aux comédiens de la mascarade électorale », a-t-il précisé.

Selon le professeur des lettres, pour ‘chasser’ l’actuel régime du pouvoir, ce sera une ‘entreprise ardue’ qui requiert une grande discipline et une cohésion sans faille.

«Les échecs du passé sont les maîtres les plus sûrs des vrais stratèges et la balle est dans le camp de la coalition des 14 », professe-t-il. ... suite de l'article sur Autre presse