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Législatives Togo: le parti au pouvoir obtient 59 des 91 sièges

Publié le lundi 24 decembre 2018  |  AFP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Point sur la Zone 1 du recensement en présence des experts de la CEDEAO
Lomé, le 10 octobre 2018. Siège de la CENI. Recensement électoral au Togo. Point sur la Zone 1 du recensement, en présence des experts de la CEDEAO. Au lendemain de la fin du processus du recensement dans la Zone 1, les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont animé un point de presse. Au menu, faire le point de la 1ère zone et repréciser le timing de la seconde zone. Dans la zone II, ce processus se déroulera du 17 au 24 octobre 2018. Le président de la CENI, Kodjona KADANGA, appelle les populations de ladite zone à une mobilisation massive. La zone I avait connu une prorogation de 24 heures pour permettre aux retardataires de se faire enrôler sur la liste électorale.
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Le parti du président Faure Gnassingbé, l’Union pour la République (Unir) a obtenu 59 des 91 sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives du 20 décembre boycottées par la principale
coalition de l’opposition, selon des résultats officiels provisoires.


Sans les principaux partis d’opposition, qui avaient dénoncé des "irrégularités" dans la préparation du scrutin, UNIR pouvait espérer remporter les 4/5 des sièges au Parlement (73 sièges contre actuellement 62) pour faire passer aisément une réforme constitutionnelle autorisant le président Faure Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025.

Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a succédé dans la violence à son père, le général Eyadèma Gnassingbé, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.

Toutefois, le parti au pouvoir pourra compter sur son allié principal, l’Union des forces de changement (UFC) de l’ex-opposant historique Gilchrist Olympio, arrivée en deuxième position avec six députés et d’autres partis et indépendants.

Dix listes d’indépendants, ont obtenu 18 sièges. Au total, 850 candidats issus 130 listes (105 pour 12 partis politiques et 25 pour les indépendants) ont pris part à ces élections.


Le taux de participation officiel est de près de 60% d’électeurs inscrits, les partis boycottant le scrutin ayant invité leurs supporters à ne pas s’inscrire sur les listes.


Après plus d’un an de grave crise politique, et des dizaines de marches de protestation, certaines massives, les leaders de la principale coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C-14) n’ont pas présenté de candidats, et n’auront plus aucune représentation au Parlement.

Ils ont toujours réclamé davantage de transparence et des réformes constitutionnelles pour permettre la limitation du mandat présidentiel. Les observateurs de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont salué la bonne tenue de ces
législatives.

Les dirigeants ouest-africains ont également se sont félicités samedi à Abuja (Nigeria) de la tenue des législatives "libres et transparentes", conformément à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

Ils ont "fortement regretté" le boycottage de ce scrutin par la C-14, "malgré les efforts considérables déployés par les facilitateurs pour favoriser des élections inclusives avec une participation équitable de tous les acteurs à la Céni".

L’opposition a dénoncé la partialité de la CEDEAO, et considère qu’elle n’avait pas suffisamment de représentants à la Commission électorale pour un scrutin libre et équitable.




ek/spb/sba



Togo, les législatives validées par la CEDEAO
Publié le: 23/12/2018  |  Africa 24

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