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Crise politique/Fabre et Apévon annoncent le début d’une nouvelle phase de la lutte

Publié le jeudi 27 decembre 2018  |  Telegramme 228
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
La Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise ne compte pas participer aux législatives du 20 décembre dans les conditions actuelles
Lomé, le 13 novembre 2018. Siège de la CDPA à Akassimé. Conférence de presse. La Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise ne compte pas participer aux législatives du 20 décembre dans les conditions actuelles. La Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, protagoniste de la crise togolaise, réaffirme son refus de participer aux prochaines législatives du 20 décembre 2018. Elle estime que les conditions de son organisation ne présagent pas de leur transparence. Elle exige une CENI paritaire, présidée par un personnage consensuel ou un non-Togolais. Aussi, a-t-elle mis en veilleuse la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle de ses huit membres nommés par le Parlement pour siéger à la CENI.
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C’est aller trop vite en besogne que de penser qu’après les législatives du 20 Décembre dernier, scrutin auquel n’ont pas pris part les partis membres de la C14 que la crise politique est terminée au Togo. En tout c’est ce qu’amène à penser certaines déclarations de la conférence de la C14 tenue ce Mercredi à Lomé. Juste deux de ces déclarations retiennent les attentions et forcent à croire que le chemin est encore long pour une sortie de crise.

D’abord, c’est le désormais ex-chef de file de l’opposition, du moins si on s’en tient aux résultats de ces législatives, et président national de l’ANC, Jean-Pierre Fabre qui siffle la fin d’une première phase de la lutte et en ouvre une autre.

"Nous annonçons la fin d’une phase et le début d’une nouvelle phase dans laquelle tout le monde doit se sentir concerné", ce sont là des mots de l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2015.

A sa suite, c’est le leader des FDR, Me Paul Dodji Apévon qui dans la même optique de l’ouverture d’une nouvelle phase de la lutte rassue, "Ce régime là, nous allons le combattre partout". Parlant de la CEDEAO, et de sa satisfaction quant à l’organisation et l’issue de ces législatives qui donnent le parti au pouvoir UNIR gagnant, avec 59 sièges sur les 91 possibles, de par ses analyses, "" ce n’est pas ce qu’on appelle la CEDEAO des peuples mais plutôt la CEDEAO des Chefs d’Etat".

Enfin, conclut Me Apévon, "nous devons prendre notre destin en main". Et de quelle manière ? Seule la suite nous situera.
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