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Togo: Démission du Premier ministre et du Gouvernement

Publié le vendredi 4 janvier 2019  |  AFP
Discours-Programme
© aLome.com par Parfait
Discours-Programme du PM Selom Klassou devant les parlementaires togolais
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Discours-Programme du PM Selom Klassou a reçu l`onction de 65 députés, fait face à 7 abstentions et 0 voix contre. Les parlementaires de l`ANC ont boycotté le vote du Discours-Programme du PM Klassou.
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Lomé, - Le Premier ministre togolais Sélom Klassou a remis sa démission et celle de son gouvernement au président Faure Gnassingbé qui l’a acceptée, après les législatives remportées par le parti au pouvoir, a rapporté vendredi la radio nationale.

Le président a demandé à M. Klassou, en poste depuis juin 2015, et à son gouvernement de "continuer à assurer les affaires courantes", a précisé la radio.

Le scrutin du 20 décembre avait été boycotté par la principale coalition de l’opposition qui avait dénoncé des "irrégularités" dans sa préparation. L’Union pour la République (Unir), le parti du président Faure Gnassingbé, avait remporté 59 des 91 sièges de l’Assemblée nationale, selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.

L’Union des Forces de Changement (UFC) de l’ex-opposant historique Gilchrist Olympio en avait gagné sept, des candidats indépendants remportant les autres sièges.

Après plus d’un an de grave crise politique, et des dizaines de marches de protestation, certaines massives, les leaders de la principale coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C-14) n’avaient pas présenté de candidats et n’auront plus aucune représentation au Parlement.

Les observateurs de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient salué la bonne tenue de ces législatives, tout comme les dirigeants ouest-africains qui ont jugées le 22 décembre à Abuja que ces élections "libres et transparentes" étaient conformes à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a succédé dans la violence à son père, le général Eyadéma Gnassingbé, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.

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