Koffi Ahadzi-Nonou : l’ASET perturbe la tranquillité du campus

Art et Culture

Publié le jeudi 30 janvier 2014 | AfreePress

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Partenariat du ministère des Affaires étrangères et de l`Université de Lomé (UL)
Photo : Kofi Ahadji-nonou (G) et Robert Dussey

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L’Association des Etudiants du Togo (ASET) est un mouvement « non reconnu ». L’année universitaire 2012-2013, deux perturbations « violentes » dont l’une a conduit à l’agression d’un enseignant ont été perpétrées par l’ASET.
Telles sont les explications apportées par le président de l’université de Lomé, le professeur Koffi Ahadzi-Nonou pour justifier l’exclusion des 9 membres de cette association.
Absent lundi dernier lorsque ses collègues ont procédé à l’exclusion de 9 membres de l’association, Ahadzi-Nonou a pourtant plaidé pour leur libération.
« Ce n’est pas l’université qui a demandé qu’ils soient arrêtés mais nous avons demandé que la police vienne faire le rétablissement de l’ordre. Mais notre souhait est qu’ils soient relâchés ».
Les 14, 15 et 16 mai 2013, il y a eu des agitations « très violentes » sur le campus conduisant à l’agression d’un enseignant. De telles agitations ont également secoué en juin dernier l’université jusqu’à la perturbation des cours.
Cette année universitaire 2013-2014, plus précisément en novembre et en décembre derniers, « ils ont organisé de nouveau des perturbations sur le campus », a regretté Ahadzi-Nonou.
C’est ce qui a amené les autorités universitaires à prendre leur responsabilité, exclure les 9 membres de l’ASET dont 3 seulement sont « régulièrement inscrits », a tenu à rappeler le président de l’université.
Les autorités universitaires reprochent à l’ASET de n’être pas composée uniquement d’étudiants « inscrits » et de n’avoir pas reçu le quitus de l’administration territoriale puis l’agrément à exercer sur le campus.
Selon Benjamin Amouzouvi, président de l’ASET arrêté par les forces de l’ordre, on ne pas parler de la légalité d’une association estudiantine tant que les inscriptions ne sont pas encore terminées.

Telli K.

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