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Or : les compagnies minières canadiennes à l’assaut de l’Afrique de l’Ouest

Publié le mardi 8 janvier 2019  |  Jeune Afrique
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Au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire… Les miniers canadiens sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’exploration du sous-sol, aussi riche en métal jaune qu’en défis à relever.

Un nombre croissant de sociétés minières, dont plusieurs sont originaires du Canada, jettent leur dévolu sur l’or du sous-sol ouest-africain. « Cette région a plus de potentiel que n’importe quelle autre dans le monde. Sa géologie est semblable à celles du nord de l’Ontario, du Québec ou de l’Australie-Occidentale, ceintures exceptionnellement prolifiques », explique Richard Young, le PDG de Teranga Gold Corporation (TGC), fondé en 2010, l’une des juniors canadiennes actives dans la région.

Alors qu’en Afrique de l’Ouest l’exploration ne fait que commencer, la production de la région atteint déjà 8 à 9 millions d’onces par an, « un niveau qui se rapproche de celui de l’Amérique du Nord [12 millions d’onces], ce que je n’aurais jamais cru possible il y a près de trente ans, lorsque j’ai commencé dans l’industrie », ajoute Richard Young.

Forte augmentation de la production en or


Aux côtés du Ghana, plus grand producteur de la région, d’autres pays émergent également : avec neuf mines actives, le Mali s’attend cette année à ce que sa production d’or augmente de 21 % à 60 tonnes (2,1 millions d’onces), alors que la production au Burkina Faso pourrait atteindre 55 t. Même en Côte d’Ivoire, la production d’or a doublé au cours des cinq dernières années pour atteindre 25 t. Le Sénégal a extrait 7 t d’or en 2018 et a ouvert une deuxième mine en mai.

« Nous souhaitons travailler dans des pays où les gouvernements sont favorables aux investissements étrangers, et il s’avère que l’Afrique de l’Ouest francophone veut développer son exploitation minière. » De fait, l’obtention d’un permis pour un projet peut se faire en un an, alors que cela prend au moins cinq ans en Amérique du Nord.

De nombreux défis à relever

Mais il reste encore de nombreux défis à relever en Afrique de l’Ouest. Malgré les problèmes de sécurité – au Mali et au Burkina Faso en particulier –, le manque d’infrastructures, de formation, et les coûts élevés de l’électricité, les sociétés canadiennes disent vouloir inscrire leur présence sur le continent dans la durée. En plus de TGC, les autres miniers canadiens comprennent B2Gold (Mali), Iamgold (Burkina Faso, Mali), Endeavour Mining (Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire) et Semafo (Côte d’Ivoire).

«Ici, il y a une affinité avec le Canada. De nombreux politiciens, bureaucrates et chefs d’entreprise ouest-africains y ont effectué leurs études. Et le gouvernement canadien a fait de cette région une priorité », affirme M. Young.

TGC vise cette année une production de 240 000 onces dans sa mine au Sénégal et espère couler son premier lingot à Wahgnion, son gisement burkinabè, d’ici à la fin de 2019.




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