Togo - Le baccalauréat est devenu une affaire régionale. En conclave à Lomé mercredi, les directeurs des offices du baccalauréat des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) réfléchissent aux différentes formules devant permettre de donner à ce premier diplôme universitaire une audience régionale.
A terme, toute personne ayant eu son baccalauréat dans un pays de l’espace, doit pouvoir s’inscrire dans une université de la sous-région sans faire l’objet de « complexe » par rapport à son efficacité.
Cette rencontre « importante » permettra selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Octave Nicoué Broohm, de « mutualiser les grandes pratiques, et d’harmoniser tout le processus du Bac, tout en crédibilisant et en sécurisant davantage les diplômes dans l’espace UEMOA ».
Le BAC constitue le premier diplôme universitaire, qui mérite toute l’attention pour faciliter l’insertion des apprenants dans toutes les universités de la sous-région, après l’admission, a-t-il ajouté.
« Nous voulons trouver des formules qui vont permettre d’organiser le bac de manière harmonisée, pour que tout candidat qui réussit dans un pays puisse aller s’inscrire aisément dans un autre pays de l’espace UEMOA », a souligné clairement le docteur Salah Alassane, directeur de l’office du BAC du Niger.
Au sortir de cette rencontre, ce sont les modalités d’admission au BAC, depuis l’organisation jusqu’à la composition des élèves, et à l’authentification des diplômes, qui seront harmonisées dans l’espace UEMOA.