D’après un communiqué rendu public ce mercredi 29 janvier 2014 par la présidence de l’Université de Lomé, la convocation le lundi 27 janvier dernier du président de l’ASET, Benjamin Amouzouvi et de huit autres responsables de cette association, par le Conseil de Discipline de l’université de Lomé était dans la droite ligne d’une session du Conseil de Discipline « aux fins de délibérer sur des cas de discipline au sujet des violences et perturbations perpétrées par un groupe d’étudiants organisés en association non reconnue par les autorités universitaires, par suite de la présence au sein du bureau de membres non étudiants ». Mais malheureusement que, sans attendre la délibération finale, la mauvaise interprétation et la précipitation aidant, les médias et les interessés ont cru comprendre que l’on venait de les exclure. Chose que tente de démentir, du moins pour le moment le communiqué de l’université de Lomé.
« La décision finale concernant les responsables de cette association est mise en délibéré », a souligné le communiqué.
De même, cette session du Conseil de Discipline a permis de constater deux faits majeurs. D’une part, « sur les 9 responsables appelés à comparaitre devant lui, seulement trois sont régulièrement inscrits au titre de l’année 2013-2014 ». D’autre part, « vu qu’étant déjà sous sanction d’exclusion assortie de sursis pour des voies de faits exercées sur le campus, notamment contre le Vice-doyen de la FASEG en mai 2013, décision N° 001/UL/P/SG/DAAS/2013 portant sanction infligée par le Conseil de Discipline, cette association a eu à récidiver, en organisant des manifestations perturbant les cours et portant atteinte à l’ordre public sur le campus, notamment les 15 novembre et 04 décembre 2013, les 08 et 27 janvier 2014 », indique le communiqué de la présidence de l’université de Lomé.
Pour terminer, il est rappelé aux uns et aux autres que « le droit de manifester est reconnu aux différents acteurs universitaires sur le campus ; mais dans le strict respect des textes en vigueur sous peine de sanctions ».