La valeur des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique a atteint 186 milliards $ à la fin du mois de novembre 2018 a appris l'Agence Ecofin des chiffres fournis par l'administration chinoise en charge des douanes.
En attendant la publication des données définitives de 2018, il n'est pas exclu au regard des pourcentages moyens de progression sur la période, que le cap des 200 milliards $ soit franchi.
L'Afrique du sud demeure le premier partenaire commercial de la deuxième puissance économique du monde, tant sur les volumes globaux qu’au plan des importations et des exportations. Les autres marchés importants de la Chine en Afrique sont le Nigéria et l'Egypte, qui ont consommé chacun pour plus de 10 milliards $ de produits chinois.
Même si le pays de Xi Jinping se défend de ne pas être en relation avec les pays africains pour ses matières premières, on peut bien noter que la particularité du top 5 de ses fournisseurs sur le continent est qu'ils sont tous de gros exportateurs de ces ressources naturelles.
L'Angola deuxième exportateur africain vers la Chine vend essentiellement du pétrole, tout comme la république du Congo qui vient en troisième position. Quatrième et cinquième respectivement, la République Démocratique du Congo et la Zambie sont de gros producteur africains de cuivre. En plus de cela, la RDC est réputée, pour être aussi en possession d'importantes réserves de cobalt et de lithium, des ressources pour une économie du futur basée sur le tout électrique et qui évolue rapidement en Chine.
Au final, malgré une hausse des importations chinoises à 90,5 milliards $, l'Afrique reste perdante dans ses relations commerciales avec son nouveau partenaire de choix. Au terme de la période sous-revue, le déficit au détriment du continent noir était de 4,9 milliards $.... suite de l'article sur Autre presse