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Banque Mondiale: Notre rétrospective de l’année 2018 en 14 graphiques

Publié le lundi 21 janvier 2019  |  Banque Mondiale
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© aLome.com par Edem Gadegbeku
Visite de terrain à Kpalimé pour toucher du doigt le fonctionnement de la Coopérative "CHOCO TOGO"
Kpalimé, le 16 octobre 2018. La Représentation togolaise de la Banque Mondiale commémore la célébration de la Journée internationale pour l`Eradication de la pauvreté sous le thème en Afrique, "La Jeunesse africaine et l`avenir du travail". Une visite de terrain a ainsi été organisée à Kpalimé pour toucher du doigt le fonctionnement de la Coopérative "CHOCO TOGO" financée par le PASA (Projet d`appui au secteur secteur agricole), un projet soutenu et financé par la Banque Mondiale.
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Par Donna L. Barne et Divyanshi Wadhwa


Alors que l’année 2018 s’achève, le taux d’extrême pauvreté dans le monde est à son niveau historique le plus bas, mais cette pauvreté devrait se concentrer de plus en plus dans une seule région. Un nombre record de personnes ont été contraintes de quitter leur logement et un nouveau rapport phare confirme l’urgence de limiter le réchauffement climatique.

Dans le même temps, l’innovation et les technologies disruptives contribuent à fournir de l’énergie propre à des millions de personnes et permettent à des centaines de millions d’individus d’accéder au système financier. Ces 14 graphiques racontent les défis de développement auxquels le monde est confronté et mettent en lumière les actions que nous devons concrétiser afin de créer un monde plus inclusif et durable.



2. L’extrême pauvreté est de plus en plus concentrée en Afrique subsaharienne


Contrairement à ce que l’on observe dans la majeure partie du monde, le nombre d’habitants vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté en Afrique subsaharienne, pour passer de 278 millions en 1990 à 413 millions en 2015. Sur les 28 pays les plus pauvres du monde, 27 se trouvent en Afrique subsaharienne, et le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté y est supérieur à l’ensemble des autres régions réunies.

Alors que l’Inde comptait jusqu’à présent le plus grand nombre d’habitants vivant dans l’extrême pauvreté, le Nigéria est sur le point de la dépasser, si ce n’est déjà fait. Le taux moyen de pauvreté atteint environ 41 % en Afrique subsaharienne, contre moins de 13 % dans les autres régions du monde. Selon le Rapport 2018 sur la pauvreté et la prospérité partagée, cette situation s’explique par des taux de croissance plus faibles, des problèmes dus aux conflits et à la fragilité des institutions et une incapacité à tirer parti de la croissance pour réduire la pauvreté.



3. Les déplacements forcés de population concernent 68,5 millions de personnes


Selon le HCR – Agence des Nations Unies pour les réfugiés – le nombre de personnes contraintes de migrer en raison des persécutions, des conflits ou des violences a atteint un chiffre sans précédent en 2017 (source : Tendances mondiales 2017). Environ 40 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays, tandis que 25,4 millions ont trouvé refuge à l’étranger. Contrairement à une idée largement répandue, 85 % de ces réfugiés se trouvent dans des pays en développement. Le reste d’entre eux vit dans quelque 55 pays à revenu élevé, dont 970 000 en Allemagne.

Cet afflux de réfugiés met les ressources des pays d’accueil à rude épreuve. Au Liban, pays qui compte le plus grand nombre de réfugiés par habitant, environ un habitant sur quatre est un réfugié syrien, et le taux de pauvreté dans la population réfugiée syrienne atteint 70 %. L’Ouganda abrite actuellement plus d’un million de réfugiés sud-soudanais.

En 2017, quelque 655 500 personnes en trois mois ont fui le Myanmar pour le Bangladesh ; ils sont aujourd’hui plus d’un million à Cox’s Bazar, dans ce qui constitue le plus grand camp de réfugiés au monde. Environ 3 millions de personnes ont quitté le Venezuela ces dernières années en raison de la crise économique grandissante qui y sévit, mais la plupart d’entre elles n’ont pas le statut officiel de réfugié. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus d’un million se sont installées en Colombie.

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