Loïk Le Floch-Prigent, l’ex directeur de la société française Elf, incarcéré au Togo dans l’affaire d’escroquerie internationale refait surface avec un ouvrage intitulé « le mouton noir, 40 ans dans les coulisses de la République ».
Dans les quatre (4) chapitres qu’il consacre à cette affaire, le Français n’en démord toujours pas. Pour lui, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé s’est servi de cette affaire d’escroquerie pour se défaire de la notoriété de l’ancien ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Pascal Akousoulèlou Bodjona.
« J’ai été l’enjeu du combat entre le n°1 et le n°2 du régime. Il fallait que le n°2 du régime disparaisse un peu. Il s’agit de Pascal Bodjona. Et donc je devais être l’instrument de cette libération du n°1 vis-à-vis du n°2. Et ce marchandage-là, je n’ai pas accepté. J’ai failli en mourir. Et je regrette profondément d’avoir fait cela à ma famille parce qu’elle n’était pour rien dans cette affaire », a déclaré lundi M. Le Floch-Prigent sur la télévision Africa 24.