C’est une véritable anomalie née sur le continent africain à partir de janvier 2001 au lendemain de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila en République Démocratique du Congo.
Sur la dépouille fumante de son père, Joseph Kabila Kabenge se proclame président de la RD Congo. Il sera suivi plus tard en 2005 par Faure Gnassingbé au Togo et Ali Ben Bongo en 2009 au Gabon. Depuis lors, ils ont fait des émules et d’autres tentatives ont poussé mais sans grand succès en Egypte notamment.
Des fils qui succèdent à leur père dans une république, c’est une autre tache noire sur le continent africain au plus mal dans sa démocratie mais depuis peu, s’annonce le crépuscule de ces figures qui incarnent la dynastie dans une république.
Depuis octobre, Ali Bongo est frappé par un AVC qui l’éloigne de son pays et de son fauteuil. C’est un malade grabataire qui gère le Gabon par procuration à partir du Maroc. Là, c’est la nature qui fait sa loi au pays des Bongo.
En République Démocratique du Congo, la page Kabila est sur le point de se refermer. Les résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre annoncent l’opposant Félix Tshisekedi vainqueur. Des résultats contestés par un autre opposant Martin Fayulu annoncé en seconde position derrière Tshisekedi.
Sur les trois mousquetaires, Faure Gnassingbé est aussi très vomi par son peuple. En témoigne le boycott massif des élections législatives du 20 décembre 2018. Toute analyse faite, ces héritiers nuisibles et encombrants constituent une espèce en voie de disparition. Et tant mieux pour l’Afrique.