La coalition des partis de l’opposition togolaise, dénommée ‘C14’ continue de qualifier le dernier scrutin législatif de coup de force auquel les populations ont manifesté un rejet en refusant d’y prendre part.
Même si la CENI (commission électorale nationale indépendante) avait indiqué un taux de 59% de participation, la C14 persiste et signe que le taux n’est pas supérieur à 5%.
Elle appelle les populations à encore faire autant au cas où les donnes n’arriveraient pas à évoluer dans le cadre des élections locales attendues cette année. C’est l’objectif des meetings organisés samedi et dimanche. Les responsables de la coalition s’étaient répartis sur l’ensemble du territoire dont Dr James AMAGLO qui était à Baguida.
Le responsable Grand-Lomé des fores démocratiques de la république (FDR) a fait savoir que c’est le même objectif qui sous-tend les marches de ce samedi 26 janvier.
T228 : Quel a été votre message aux populations de Baguida ?
Dr James AMAGLO : La rencontre à Baguida comme sur l’ensemble du territoire nationale, c’est d’exprimer toute la gratitude de la coalition aux populations pour sa détermination qui s’est manifesté le 20 décembre que nous avons unanimement qualifié d’un piège que le pouvoir a tendu au peuple togolais. Donc le peuple a évité ce piège avec beaucoup de détermination afin de se donner des perspectives pour l’avenir.
Nous marchons le 26 pour réitérer le rejet du coup de force électoral et reposer le vrai problème des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Nous allons demander la libération de tous ceux qui sont détenus pour avoir simplement dit ce qui ne va pas dans leur pays.
T228 : Les législatives ont été un piège. Et les locales qui s’annoncent ?
Dr James AMAGLO : A partir de ce rejet, le peuple s’est donné un objectif ultime qui est l’alternance au plus tard en 2020.
Donc, les élections locales ne constituent pas l’objectif principal, mais un objectif intermédiaire. En réalité, nous n’avons jamais demandé à boycotter quelle qu’élection que ce soit, mais à empêcher. Même les dernières élections législatives n’étaient pas des élections auxquelles on ne voulait pas participer.
Alors, vous nous trouverez, quand on va se battre pour avoir les conditions, nous irons à ces élections pour les gagner et démontrer la capacité du peuple à refaire les choses.
T228 : Et si les conditions n’évoluaient toujours pas, allez-vous encore empêcher ?
Dr James AMAGLO : On n’a jamais parlé de boycott, cela ne fait pas partie de notre langage. Pour le 20 décembre, nous n’avions jamais parlé de boycotter mais d’empêcher ces élections. Donc, tout ce qui se fera encore de manière maladroite dans ce pays, vous verrez le peuple qui est debout.... suite de l'article sur Autre presse