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Togo : La coalition et ses militants bientôt dans les rues pour couper la ‘tête du serpent tué’

Publié le lundi 28 janvier 2019  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La C14 renoue avec ses manifestations populaires pour le compte de l`année 2019
Lomé, le 26 janvier 2019. Quartier Bè. La C14 renoue avec ses manifestations populaires pour le compte de l`année 2019. Cette coalition dit ne pas reconnaître la 6è législature de la IVè République, et continue d`exiger les réformes politiques et institutionnelles pendantes depuis 2006".
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La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a manifesté dans plusieurs rues du pays ce samedi pour la première fois, après les élections législatives du 20 décembre dernier auxquelles ses partis membres n’ont pas pris part. Au lieu de chute de cette manifestation à Bè-Kpota à Lomé, plusieurs responsables de partis ont pris la parole.

L’intervention la plus marquante sera celle de Tchatikpi Ouro-Dzikpa, le conseiller du leader du Parti national panafricain (PNP). Selon cet acteur politique, depuis le 20 décembre 2018, le peuple togolais et sa diaspora ont tué le 'serpent' qui mine la vie de tous les Togolais en ne prenant pas part à la ‘mascarade électorale’. L’heure est venue, a-t-il poursuivi, de couper la tête de ce serpent tué qui n’est autre que le régime de Faure Gnassingbé.

«Lorsqu’on tue un serpent, il faut lui couper la tête. Aujourd’hui, nous sommes venus prendre rendez-vous du jour où nous allons couper la tête du serpent tué. Lorsque nous serons là pour couper la tête du serpent tué et que tous les mille et un quartiers de Lomé seront au rendez-vous avec le coupe-coupe pacifique et politique, c’est tout le peuple togolais qui doit se mettre debout. Cela ne doit plus être l’affaire d’un seul quartier », a-t-il martelé.

Selon M. Ouro-Dzikpa, la coalition va donner bientôt la date.

A en croire Brigitte Adjamagbo Johnson, la faible mobilisation de ce jour se justifie par le déploiement sur les artères de la capitale Lomé et des autres localités où la manifestation doit avoir lieu, d’un important arsenal des forces de l’ordre et de défense, pour, dit-elle, intimider les populations.

«On l’a orchestré un peu partout sur le territoire. Ce matin même, on a interdit les manifestations à Tandjouaré. Hier soir à Anié, on a dit qu’il n’y aura pas de manifestation. Tout est déployé pour que les premières manifestations de l’année n’aient aucune ampleur. Mais ça n’enlève strictement rien de l’acte que les Togolais ont massivement posé le 20 décembre et nous pensons que c’est un bon signe qu’ensemble nous arriverons à atteindre les objectifs», a-t-elle indiqué.

La secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) se dit sûre que le peuple togolais réalisera l’alternance en 2020.

Quant à Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), il est largement revenu sur la mise en place du ‘grand mouvement de libération nationale’ que la coalition des 14 appelle de tous ses vœux pour prendre le devant de la nouvelle phase de la lutte politique.

«La nouvelle phase de la lutte, c’est l’élargissement de la lutte à d’autres composantes de la société, à ceux qui, au moment des élections, ont appelé à un report qui n’a pas eu lieu. Avec toutes ces personnes-là, nous voulons créer un vaste mouvement citoyen de libération nationale. Les contacts se font pour que ce grand mouvement voie rapidement le jour», a-t-il expliqué.
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