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Casablanca: Inauguration d’une unité d’anticancéreux issus de la biotechnologie, une première en Afrique

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  MAP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Institut National d’Hygiène: test gratuit de l’électrophorèse de l’hémoglobine au profit des jeunes de 15 à 30 ans, à la faveur des 50 ans de cet Institut
Lomé, le 14 juin 2018. Institut National d’Hygiène. Journées portes ouvertes à l’INH, à l’occasion des 50 ans d’existence de cet Institut. L’une des activités phares de ces JPO consiste à dépister gratuitement les jeunes de 15 à 30 ans en matière de drépanocytose. Cette campagne a pour but de permettre à ces jeunes de connaître leur statut hémoglobinique. Si jusqu’à nos jours, il n’existe pas encore un traitement adéquat contre ce mal, il est quand même possible aux drépanocytaires togolais de se faire suivre dans deux Centres, à savoir le CHU campus et le CHU Sylvanus OLYMPIO.
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Les laboratoires Sothema, producteur industriel pharmaceutique, ont lancé, lundi à Bouskoura (banlieue de Casablanca), la première unité de production de médicaments anticancéreux issus de la biotechnologie en Afrique.

L’inauguration officielle de cette unité s’est déroulée en présence du ministre de la Santé, Anas Doukkali, et de son homologue de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy.

En lançant la production des anticancéreux dans sa nouvelle usine de Bouskoura, les laboratoires Sothema « participent à apporter au royaume son autonomie et sa sécurité sanitaire et, in fine, aux patients marocains et africains un traitement de qualité innovant et surtout accessible », explique l’entreprise dans un document distribué à la presse.

«Au niveau international, de tels investissements font entrer le Maroc dans le cercle restreint des pays ayant acquis cette technologie de dernière génération », souligne-t-on, notant que produire localement ces médicaments «à des prix largement inférieurs à ceux des produits importés amène plusieurs avantages majeurs».

D’abord, il y a la réduction du taux de mortalité due au cancer car, selon les experts, les décès engendrés par cette maladie en Afrique concernent majoritairement des patients n’ayant pas eu accès aux soins en raison des prix élevés des traitements, explique-t-on dans le même document, tout en permettant « au pays de réduire son déficit de la balance commerciale » et à l’entreprise de renforcer sa position sur le marché international.

Par la même occasion, Sothema a mis en service l’extension d’une unité de production de sérums en poche souple pour perfusion, qu’elle fut « le premier laboratoire à produire localement », ainsi qu’une autre de biomasse pour la production d’énergie verte par le recyclage de déchets d’olives et d’argan, dans le cadre de sa démarche de développement durable.
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