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Togo : moins d’1% de crédits bancaires vont au secteur agricole qui occupe 60% de la population active et génère 40% du PIB

Publié le mercredi 30 janvier 2019  |  Financial Afrik
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE lance officiellement le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole)
Lomé, le 25 juin 2018. Centre Togolais des Expositions et foires (CETEF). Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est une initiative du Gouvernement togolais qui aura en charge l’élaboration de politiques adaptées au secteur agricole, l’application des outils de gestion des risques visant à attirer les compétences et acteurs clés vers ce secteur via des mécanismes d’incitation et la consolidation des maillons des différentes chaînes de valeurs agricoles. Cette cérémonie de lancement présidée personnellement par Faure GNASSINGBE, a été précédée d’une foire de deux jours qui devra se poursuivre. Le Chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE, était entouré pour la circonstance du Président du FIDA, Gilbert Fossoun HOUNGBO et de Dr Akinwumi ADESINA, président de la BAD. Plusieurs conventions d`accompagnement et de collaboration ont été signées entre différents acteurs du MIFA à cette occasion.
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Au Togo, moins d’1% de crédits bancaires vont au secteur agricole qui occupe 60% de la population active et dont la part relative dans le PIB oscille autour de 40%, apprend-on du Plan national de développement (PND).

En effet, bien que Lomé soit la troisième place financière de l’UEMOA avec 13 banques implantées, «le financement de l’économie togolaise, bien qu’à un niveau favorable comparé aux autres pays de l’UEMOA, reste loin de la contribution apportée par ce système dans les économies émergentes », note le document. Le problème, explique-t-il, ne se trouve pas uniquement au niveau de l’accès au financement mais aussi à celui du coût exorbitant du crédit.

«Les statistiques disponibles indiquent que les taux de sortie sont entre 9% et 13 % pour les crédits bancaires et avoisinent parfois 18% voire 20% pour la microfinance. Dans un environnement caractérisé par un faible taux d’inflation, les taux réels semblent très élevés et constituent un véritable frein à l’entreprenariat en général et en particulier au développement des secteurs agricole, industriel et artisanal. Les statistiques sur la distribution du crédit indiquent aussi que les secteurs comme l’agriculture reçoivent peu de financement », détaille le plan stratégique établi pour la période 2018-2022.

Notons, toutefois, que le secteur de l’agriculture est composé de plusieurs types d’organisations paysannes, notamment de petits producteurs, des groupements et des pré-coopératives. Ce qui constitue un grand défi en termes d’organisation.

«Beaucoup reste à faire»


«En dépit des efforts louables du gouvernement au cours de ces dernières années en matière de la finance inclusive (les différents produits ont permis de toucher plus de 700.000 personnes sans revenus ou à faibles revenus), beaucoup reste à faire pour assurer le financement du secteur privé », note le PND.
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