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Taama donne un cours sur le franc CFA et attire l’attention sur les ‘vrais’ problèmes

Publié le mercredi 30 janvier 2019  |  Global ACTU
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Conférence de presse du parti NET sur le prochain type de régime politique au Togo
Lomé, le 22 février 2018. Hôtel «Hez’Ai», dans la banlieue nord de la capitale togolaise. Conférence de presse du parti NET. Gerry TAAMA, un des candidats malheureux à la présidentielle de 2015 au Togo et président du parti Nouvel Engagement Togolais (NET) propose pour le Togo un régime présidentiel avec un Président tout-puissant et des postes de vice-président. L’information est contenue dans une déclaration rendue publique. N’étant pas partie-prenante aux actuelles assises intertogolaises, le président du NET souhaitait faire connaître sa position sur les points débattus à l’Hôtel 02 février par le parti au pouvoir UNIR et la Coalition des 14 partis de l’opposition.
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Depuis que le débat sur le franc CFA fait rage et que même des présidents de pays africains abordent la question, au Togo, seuls les économistes se prononcent. Le pouvoir togolais se mure dans un silence assourdissant et les acteurs politiques semblent fuir cette question du maintien ou non de ce franc. D’ailleurs, ce n’est pas leur préoccupation. Les uns et les autres luttent permanemment pour conserver ou conquérir le pouvoir.

Gerry Taama, acteur politique connu pour être volubile, tente de sauver cette image écornée. Le député et président d’un parti politique, en l’occurrence le Nouvel engagement togolais (NET) vole au secours du franc CFA. Pour lui, l'impact du francs CFA sur la vitalité des économies africaines est ‘négligeable’.

«D’abord, seulement 14 États sur 55 utilisent cette monnaie en Afrique et plus de 40% des 10 pays qui enregistrent les meilleures performances économiques en Afrique sont de la zone CFA. Ensuite, les réserves de change africain dans la banque de France en 2017 ne représentaient que 4,5 des réserves propres de la France, dont le PIB correspond à celui de toute l'Afrique », écrit-il.

Comme une réponse à Kako Nubukpo, professeur titulaire de Sciences économiques à l’Université de Lomé au Togo et ardent détracteur du franc CFA, l’ancien officier des Forces armées togolaises (FAT) relève que la parité et la convertibilité que garantit le franc CFA aux 14 pays africains concernés, est ‘le prix à payer’ pour dit-il, contrôler l'inflation et assurer une stabilité d'une monnaie qui est certes ‘surévalué’, mais dont profitent des pays comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal pour s'assurer des taux de croissance record.

Les vrais problèmes, insiste-t-il, sont ailleurs. « Tant que nous n'aurons pas le courage de contrôler notre croissance démographique, toutes ces croissances économiques ne mettront pas un terme à la pauvreté», écrit le malthusianiste.

Pour lui, il est souhaitable que les pays africains concernés par ce franc sortent de cette monnaie.
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Publié le: 28/1/2019  |  Africa 24

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