Les cliniciens des centres hospitaliers universitaires et régionaux et hôpitaux de districts du Togo sont en formation du 28 janvier au 2 février à Kpalimé, sur la prise en charge des Manifestations Adverses Post-Immunisation (MAPI) susceptibles d’être liées au Vaccin Polio Injectable (VPI).
Cette session est organisée par la direction de la Pharmacie du Médicament et des Laboratoires dans le cadre du renforcement des capacités des cliniciens en pharmacovigilance afin d’introduire le VPI dans la vaccination de routine. L’objectif est d’améliorer la prise en charge des MAPI et surtout des MAPI graves susceptibles de se produire lorsque le vaccin est utilisé sous certaines conditions.
Les bénéficiaires seront outillés sur les méthodes de la pharmacovigilance pour qu’ils soient au même niveau de connaissance sur les effets indésirables pouvant subvenir après l’introduction du vaccin polio injectable. Ils approfondiront également leurs connaissances sur la notification des MAPI et l’orientation pour la prise en charge des cas graves.
Les participants seront aussi édifiés sur la pharmacovigilance au Togo, le contexte et les stratégies de la vaccination par le VPI, le système de surveillance des MAPI et la gestion des données en pharmacovigilance. Ces cliniciens renforceront en outre leurs savoirs sur les notifications et la prise en charge des effets indésirables, le dossier clinique du malade et l’orientation pour la prise en charge clinique et para clinique.
Le directeur préfectoral de la Santé de Kloto, Dr Nyametso Dzifa Aimé a indiqué que comme tout produit, les vaccins aussi peuvent provoquer aussi des manifestations adverses donc il est important de pouvoir faire le diagnostic et la prise en charge. Aussi a-t-il salué cette formation qui vient renforcer les compétences des cliniciens en la matière pour faire face aux MAPI.
Le responsable du Centre National Pharmaco Vigilance au Togo, Dr Mouhoudine Yérima a souligné que le vaccin contre la poliomyélite comme tous les vaccins présente des inconvénients et a un potentiel pathogène chez les enfants vaccinés.
C’est pourquoi dit-il, depuis 2016, l’OMS a décidé d’évoluer progressivement vers sa suppression voire son arrêt et introduire le vaccin polio injectable, qui n’induit pas de maladies vaccinales chez les enfants.... suite de l'article sur Agence de Presse Togolaise