Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, a souhaité jeudi 30 janvier qu’"un dynamisme nouveau soit insufflé dans le processus de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR."
Ayant foi en la démarche du gouvernement, M Berlanga-Martinez suggère que le processus de la réconciliation nationale soit davantage accéléré.
En effet, à l’ouverture d’un atelier de plaidoyer à l’intention des cadres des départements ministériels, le vice-président de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité, le Prof. Magloire Kouakouvi, s’est dit préoccupé par la lenteur dans le processus.
« Depuis la remise du Rapport au Chef de l’Etat en avril 2012, à ce jour, l’on n’a observé aucune évolution notable dans la mise en œuvre des recommandations de la CVJR », avance le Prof. Kouakouvi.
Répondant aux préoccupations de la Plateforme, le Chef de la délégation de l’UE fait savoir qu’ « un nombre limité de recommandations ont été déjà mis en œuvre sur les 68 contenues dans ledit rapport ».
Il a saisi l’occasion pour dénoncer la « vindicte populaire » sans procès à laquelle certains concitoyens se livrent. Allusion faite à un voleur, brûlé vif en milieu de semaine près de l’Aéroport internationale Gnassingbé Eyadéma de Lomé.
Nicolas Berlanga-Martinez a réaffirmé l’appui de son institution pour que le processus puisse accélérer et aboutir à la réconciliation des fils et filles d’une même nation.