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L’ONU met en garde contre la menace posée par les mercenaires pour la stabilité du continent africain

Publié le jeudi 7 fevrier 2019  |  MAP
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© aLome.com par A O
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Le Conseil de sécurité de l’ONU a mis en garde lundi au cours d’un débat de haut niveau contre les dangers pour la stabilité du continent africain posés par la présence de mercenaires et de combattants étrangers dans les zones de conflit.

Intervenant à l’occasion de cette table ronde, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait valoir que les activités de mercenaires sapent l’Etat de droit et perpétuent l’impunité et encouragent l’exploitation illégale et inéquitable des ressources naturelles d’un pays, tout en provoquant des déplacements à grande échelle et des tensions intercommunautaires.

Le SG de l’ONU a fait observer que les rapports onusiens suggèrent une augmentation de l’utilisation de mercenaires et d’autres combattants étrangers, ajoutant que la nature des activités mercenaires a évolué au fil des ans puisque aujourd’hui, ils exploitent et se nourrissent d’autres fléaux, tels que le crime organisé transnational, le terrorisme et l’extrémisme violent.

Pour faire face à ce fléau, M. Guterres a recommandé trois types d’actions, dont le renforcement des régimes juridiques, aux niveaux mondial et national, notamment à travers l’adhésion à la Convention internationale contre le recrutement, l’utilisation le financement et l’instruction de mercenaires, adoptée par l’Assemblée générale en 1989.

M. Guterres a ensuite prôné le renforcement de la coopération bilatérale, régionale et internationale, notamment la coopération en matière de gestion des frontières qui sera cruciale pour enrayer le flux de libre circulation d’armements et d’acteurs étrangers armés en Afrique centrale.

Enfin, le Secrétaire général a appelé à examiner les facteurs politiques, économiques, sociaux et psychologiques à l’origine des activités mercenaires, notant, en ce sens, que le Groupe de travail des Nations Unies sur les mercenaires a recommandé un large éventail de mesures, notamment la lutte contre l’exclusion, l’amélioration de l’engagement civique, la bonne gouvernance, la fourniture de services publics équitables et la protection des minorités et autres groupes vulnérables.

De son côté, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a jugé essentiel, au moment où le continent africain intensifie ses efforts de promotion de la paix et de la sécurité, que la réflexion porte sur toutes les sources d’insécurité et d’instabilité, pour faciliter l’articulation de réponses appropriées par la communauté internationale.

M. Mahamat, qui intervenait par visioconférence, a précisé que l’un des défis à relever est assurément la question du mercenariat.

«L’histoire du continent africain est jalonnée d’exemples de mercenaires impliqués dans des actions de déstabilisation, y compris des coups d’État, des interventions dans les conflits armés et des tentatives de prise de contrôle des ressources naturelles des pays concernés », a-t-il constaté.

A cet égard, M. Mahamat a plaidé en faveur d’une coopération renforcée entre les États, y compris en matière de renseignement, de poursuites pénales, de gouvernance du secteur de la sécurité et, s’agissant des pays émergents de conflits, sur les processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).
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