Cinq variétés de blé africain sur 100 étudiées présentent des caractéristiques permettant de constituer un moyen de résilience contre le changement climatique, selon l'étude Du blé africain contre le changement climatique réalisée par l'Institut français de recherche pour le développement (IRD), en collaboration avec l'Uuniversité du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, et parue en décembre.
"Les 5 meilleures variétés en question sélectionnées à partir de la base de cultivars du CIMMYT (Centre international d'amélioration du maïs et du blé) sont : LM47, LM48, LM75, BW140 et BW162", précise à CommodAfrica le pédologue Vincent Chaplot, directeur adjoint du Laboratoire d'Océanographie et du climat (Ocean) à Paris.
"Naturellement, les plantes captent du carbone atmosphérique et le transforment par photosynthèse en matière organique végétale. Celle-ci va ensuite rejoindre le sol lorsque les racines, les tiges et les feuilles meurent et se décomposent. Les plantes produisent aussi des exsudats racinaires, composés de sucres également issus du CO2 de l’atmosphère. Transférés à la terre, ils alimentent la vie bactérienne, sont aussi transformés en matière organique et contribuent à stabiliser le carbone dans le sol", explique l'Institut.