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Renforcement de capacité en genre et droit de la femme : Les acteurs clés des collectivités locales de la de Kloto, formés à Kpalimé
Publié le lundi 3 fevrier 2014  |  Savoir News




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Une quarantaine d’acteurs clés des collectivités locales venus de la préfecture de Kloto ont achevé vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de deux jours sur le genre et l’accès des femmes à la terre, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette formation vise à renforcer les capacités des acteurs clés des collectivités locales en genre et droit de la femme.

Les préfets, les chefs traditionnels, les leaders religieux, les propriétaires terriens, les groupements et associations, les CVD et les CDQ de la préfecture de Kloto ont pris part à cette formation, organisée par le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.

Cette rencontre intervient à un moment où sur le plan national, le Togo a adhéré à plusieurs instruments juridiques internationaux et régionaux dont la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) et la Déclaration solennelle des chefs d’états d’Afrique en faveur de l’égalité entre hommes et femmes.

Ces textes sont méconnus par la majorité de la population et à cela s’ajoutent les pesanteurs socioculturelles qui empêchent la jouissance effective par les femmes, des droits contenus dans ces instruments.

Au Togo, les femmes (51,40% de la population) à l’instar des hommes contribuent au développement du pays. Mais force est de constater qu’elles sont marginalisées et écartées du partage de l’héritage commun, l’accès à la terre.

L’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités de ces acteurs clés en genre et droit de la femme surtout l’accès des femmes à la terre, pour une meilleure application des textes de protection et de promotion de la femme.

Selon Mme Albertine Tèbiè Amouzou Kouétété, directrice du genre et des droits de la femme au ministère de l’action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation (représentant son ministre de tutelle), cette formation répond au souci du gouvernement de poursuivre dans les différentes préfectures du pays, les activités de formation et de sensibilisation amorcées en 2011 à l’endroit des acteurs clés de la communauté à la base, dans la lutte pour la protection et la promotion des droits de la femme.

’’L’objectif de cet atelier est de faire un plaidoyer auprès des autorités pour qu’une attention particulière soit accordée à la femme dans l’attribution de la terre qui est un moyen de production efficace pour notre développement. L’accès de la femme à la terre est un droit dont la femme doit jouir et c’est ce qui fait sa promotion’’, a indiqué Mme Tèbiè Amouzou Kouétété.

’’Le droit à la terre constitue un droit inaliénable, intrinsèque à la femme au même titre que l’homme. La terre est un moyen de production que la femme aussi doit disposer, mettre en valeur, fructifier pour trouver une source de revenue permettant d’assurer le développement. Refuser de donner la terre à la femme, c’est refuser à la femme de contribuer et de participer au développement de notre pays’’ a-t-elle précisé.

Plusieurs modules dont ’’Accès de la femme à la terre’’, ’’Droits humais’, ’’Genre et développement’’, ’’les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits de la femme’’, ont meublé les travaux de cet atelier qui a permis aux participants de disposer des outils nécessaires pour la promotion de l’équité et l’égalité genre.

Cet atelier a également permis aux participants de disposer des informations nécessaires à la mise en application du concept genre dans leurs différentes communautés et de contribuer à la levée des barrières socioculturelles en œuvrant efficacement à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme.

Rappelons qu’en début de semaine, les acteurs clés des collectivités locales de la préfecture d’Agou ont été également formés sur le même sujet.

De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE

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